Débat clé pour une existence : Dieu existe-t-Il ?

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Débat clé pour une existence : Dieu existe-t-Il ?

«Le débat opposant la création et l'évolution, jadis plus ostentatoire en Amérique, s'étend dorénavant à tous les pays » a-t-on pu lire il y a quelques mois dans la revue anglaise d'actualités The Economist (21 avril 2007, p. 23). Citant plusieurs journalistes à Istanbul, à Moscou et à Rome, ladite revue en a conclu que la controverse actuelle relative à l'existence de Dieu s'étend à tout le globe.

« Une bonne année pour les conflits religieux et l'athéisme ! ». C'est du moins le titre que l'éditorialiste britannique Gerard Baker du Times de Londres a donné à son article du 22 décembre 2006, résumant cette année-là. Cette tendance semble s'être fortement accentuée depuis lors.

Outre Atlantique, l'éditorialiste du Boston Globe Jeff Jacobi a écrit : « Point n'est besoin d'être religieux, ou de vivre en Europe, pour s'alarmer du zèle dont font [à présent] preuve les athées [pour leurs idées]. Bien que la religion continue à occuper une place importante dans la vie des Américains, le militantisme anti-religieux gagne lui aussi du terrain » (15 décembre 2006).

Un monde sens dessus dessous

Notre époque en est souvent une de contradictions pour ce qui est de savoir qui croire et comment vivre. À l'heure où les militants évolutionnistes diffusent leur message niant l'existence d'un être suprême, on remarque aussi un regain religieux, notamment dans certaines parties du monde. On assiste à l'expansion tant de l'islam que du christianisme dans les pays en voie de développement.

De nos jours, les gens se voient confrontés à toute une gamme de choix contradictoires. L'un des objectifs de Bonnes Nouvelles – revue de bonne compréhension – est de clarifier d'importantes questions spirituelles pour quiconque a des yeux pour voir. Nous cherchons à porter l'attention de nos lecteurs sur les croyances et les valeurs bibliques fondamentales, les aidant à les appliquer dans le contexte actuel.

Nos enseignements s'appuient sur ce que l'apôtre Paul appelait « tout le conseil de Dieu » (Actes 20:27). Nos doctrines sont basées sur la Bible dans son intégralité, dispensant droitement la parole de la vérité (2 Timothée 2:15).

Pourquoi cela ? Parce que la vérité est précieuse. Ce que nous croyons sur Dieu et les idées que nous nous faisons de Sa Parole (la Bible) façonne nos pensées, nos valeurs morales, et notre mode de vie. Parallèlement, le rejet de Dieu et de la Bible façonne le mode de vie des athées.

« Le grand prêtre de l'athéisme »

Maints articles ont été rédigés, et continuent d'être écrits, sur l'athéisme du professeur d'Oxford Richard Dawkins et sur son hostilité acerbe pour le christianisme. Étant l'un des partisans actuels les plus acharnés de l'Évolution, il est probablement aussi l'un des avocats les plus convaincus de l'athéisme. Un historien britannique l'a en effet surnommé « l'ayatollah de l'athéisme », et d'autres l'ont qualifié de « grand prêtre de l'athéisme ».

John Preston, dans Seven (le supplément du Sunday Telegraph, le 17 décembre 2006, p. 8) a écrit que « Dawkins est presque évangélique dans sa manière de dire aux chrétiens que leur foi est non fondée. »

Ceux qui s'opposent avec véhémence à ses idées reconnaissent eux aussi que le professeur Dawkins « a fait sensation […] avec le succès éclatant remporté par son livre contre la religion, The God Delusion » (The Sunday Times, 24 décembre 2006, p. 2). Voilà un ouvrage qui a longtemps été en tête de la liste des best-sellers dans les oeuvres non fictionnelles en Angleterre, et qui est resté sur la liste des best-sellers du New York Times pendant 14 semaines.

Récemment, en prenant le train et le ferry pour me rendre en Irlande, j'ai remarqué au moins deux voyageurs dévorant avidement The God Delusion. Pendant le trajet, je me suis assis en face d'un homme d'affaires, et nous nous sommes mis à parler du livre de Dawkins. La discussion était amicale et j'espère lui avoir donné à réfléchir, avec tact et diplomatie, sur quelques erreurs dans le raisonnement de l'auteur.

Dawkins a débuté sa campagne forcenée par un documentaire télévisé en deux parties, intitulé « La source de tous les maux ? ». Or, selon lui, quels étaient ces « maux » ? Ni plus ni moins la religion en général, et le christianisme en particulier !

Richard Dawkins n'est pas le seul porteparole de l'athéisme souhaitant qu'on se libère de la religion. À Londres… des athées connus du pays ont équarri des défenseurs de la foi dans un débat public sur l'idée que si la société n'avait pas la religion, elle ne s'en porterait que mieux. L'auditoire (2000 personnes) a déclaré gagnants les athées, par 1205 voix contre 778 » (The Wall Street Journal, 12 avril 2007).

Croit-on sérieusement que sans la religion, nous ne nous porterions que mieux ? Comme l'a fait remarquer l'éditeur adjoint du Times Gerard Baker, « les deux grands conflits du XXe siècle n'étaient pas du tout religieux… il s'agissait d'une éthique tortueuse plutôt que religieuse, d'une idéologie qui animait surtout les nazis. Et l'on fera bien de noter que le conflit évité de justesse qui aurait relégué ces tragédies à l'arrière-plan, un conflit nucléaire avec l'Union Soviétique aurait été [lui aussi] déclenché et mené au nom de l'athéisme militant » (The Times, 22 décembre 2006).

Convenons-en : C'est le communisme athée et antireligieux qui a provoqué le massacre de dizaines de millions d'êtres humains dans l'Union Soviétique de Staline, dans la Chine de Maô Tsê-tung, et dans le Cambodge de Pol Pot, sans compter les millions d'autres personnes emprisonnées et appauvries sous cette idéologie fallacieuse, l'une des plus meurtrières et des plus destructives dans l'histoire.

En revanche, ceux qui croient à la Bible ont été les premiers à vouloir éliminer l'esclavage, la pauvreté, la faim et la maladie dans le monde. La plupart des hôpitaux en Occident ont été fondés par des organismes religieux. Et il en va de même, en Amérique pour la plupart des grandes universités qui débutèrent en tant que centres de formation pour des pasteurs chrétiens.

Comme l'a fait remarquer le philosophe conservateur Roger Scruton, « Richard Dawkins croit que la foi est une maladie infectieuse répandant l'intolérance et l'opposition. Or, il s'agit, au contraire, de … notre source principale d'amour et de paix » (The Spectator, 14 janvier 2006, p. 24).

Un autre auteur, Alister McGrath, professeur de théologie historique à Oxford, qui détient aussi un doctorat de philosophie en biophysique moléculaire, a déclaré que ce que Richard Dawkins attaque, en fait, ce sont « ses propres idées de ce que les personnes religieuses croient » plutôt que ce que la Bible enseigne. « Soyons francs, a-t-il dit, ce que Dawkins reproche à la théologie est superficiel et faussé , ne correspondant souvent à rien de mieux qu'à des points gagnés “à la sauvette” » (Dawkin’s God, 2005, p. 83).

Rééduquer le public

Le professeur Dawkins a déclaré qu'« il existe un lien étroit entre la religion et l'éducation ; plus les gens sont éduqués, moins ils sont religieux » (Financial Times, 16/17 décembre 2006, p. 16).

Sa déclaration, certes, comporte une part de vérité. Faut-il s'en étonner ? On sait le fondement séculier et matérialiste pénétrant de l'enseignement offert par la plupart des collèges et des universités modernes. En revanche, pouvons-nous réellement être éduqués tant que nous n'avons pas l'occasion d'examiner les preuves merveilleuses de la réalité d'un Dieu créateur ?

En dépit du succès remporté par le pédagogisme évolutionniste, le professeur Dawkins n'est pas du tout satisfait de l'éducation donnée aux étudiants, et même aux élèves des classes élémentaires, où l'on met surtout l'accent sur la laïcité. Si l'on en croit un reportage effectué il y a quelques mois, « le professeur athée et militant d'Oxford a l'intention de faire campagne contre Dieu dans les écoles en les inondant d'enseignements contre la religion » (The Sunday Times, 19 novembre 2006, p. 5).

Dawkins cherche à fonder une oeuvre qui « subventionnera les livres, pamphlets et DVD attaquant le « scandale pédagogique » de théories comme le créationnisme, et faisant la promotion de la pensée rationnelle et scientifique » (ibid).

Pour leur part, les évolutionnistes américains se débattent vigoureusement pour maintenir leur monopole sur les programmes d'études scolaires scientifiques à tous les niveaux, rejetant la moindre mention de concepts tels que le dessein intelligent, craignant que les nombreux défauts de la théorie de l'Évolution ne soient exposés.

Or, en quoi cette optique est-elle impartiale ou conséquente avec la méthode scientifique officielle consistant à soumettre les théories à un examen approfondi sous tous les angles ?

Ces évolutionnistes cherchent à maintenir leur monopole sur tout ce qui est inculqué aux étudiants, refusant que l'on ose mettre en doute ce qu'ils déclarent ou enseignent. Là où des informations minant l'Évolution ont fait leur chemin jusque dans les classes, les évolutionnistes, dans la plupart des cas, ont eu recours aux tribunaux plutôt qu'au processus démocratique qui les forcerait à s'expliquer devant les parents des élèves et à se plier à leurs désirs.

Apprendre aux enfants à croire serait une « obscénité grotesque » !

Pour ce qui est de rééduquer le public américain, la lettre athée Letter to a Christian Nation du diplômé en philosophie de Stanford, Sam Harris, est sur la liste des best-sellers non fictionnels. Il y déclare qu'« élever nos enfants pour qu'ils se considèrent chrétiens, musulmans ou Juifs est une “obscénité grotesque” » (2006, p. 88).

Ridiculisant la croyance en Dieu et en la Bible, Harris écrit : « Notre pays apparaît à présent, comme à nulle autre période de son histoire, comme un géant au pas lourd, belliqueux et à la répartie pesante. Quiconque s'inquiète du sort de la civilisation ferait bien d'admettre qu'une mixture joignant beaucoup de pouvoir à une forte dose de stupidité est, convenons-en, effrayant » (p.11).

Dans sa conclusion, Harris déclare qu'il est sidéré par le déni de réalité tangible [des chrétiens], par la souffrance qu' [ils créent] au service de [leurs] mythes religieux, et par [leur] dévotion à un Dieu imaginaire » (p. 91).

Le livre précédent de Harris s'intitule The End of Faith [La fin de la foi]. Dans celui-ci, il nous dit que « chaque religion enseigne la vérité de propositions pour lesquelles il n'existe aucune preuve. En fait, toutes les religions prêchent la vérité de propositions pour lesquelles aucune preuve n'est même concevable » (2006, p. 23). Ces prétentions sont-elles fondées ?

On croit trop souvent, à tort, que la religion est responsable de tous les maux de l'humanité. Gérard Baker contre-attaque cette fausse conception par l'argument selon lequel « point n'est besoin d'être religieux pour avoir la tendance dangereuse à obliger les autres à adopter ses propres idées ». Et Baker de préciser : « Le Pr Richard Dawkins nous rappelle (précisément !) que l'intolérance belligérante des croyances d'autrui n'est aucunement l'apanage des fidèles » (The Times, 22 décembre 2006). Accepterait-il de s'acheter un miroir ?

« Le plus grand des mystères concerne la raison même de toute existence. Ce qui a insufflé la vie aux équations et les a actualisées dans un cosmos tangible. Ce genre de questions dépasse la science ; elles sont du ressort des philosophes et des théologiens ».

Les athées se saisissent du lutrin

Selon un article du Wall Street Journal du 20 avril 2007, « Une passive indifférence régnant à l'égard de la foi, les églises, en somme, se vident. En revanche, le débat sur la religion est plus intense et plus véhément qu'il ne l'avait été depuis plusieurs décennies ». L'auteur, Andrew Higgins, a intitulé son article « À mesure que les luttes religieuses s'intensifient, les athées d'Europe se saisissent du lutrin ».

L'historien Felipe Fernandez-Armesto a récemment évalué le degré d'intérêt des Britanniques pour la religion. Il a expliqué que « les sermons s'appliquent [à présent] à la société, et non au salut ». Alastair Campbell parlait de la fière Albion quand il a déclaré : « Nous ne sommes pas concernés par Dieu ». Les Anglais réagissent à présent envers la religion avec le même embarras provoqué jadis par le sexe » (The Independent, 24 décembre 2006).

Les responsables de l'enseignement comme Chris Woodhead, inspecteur principal des écoles en Angleterre de 1994 à 2000, a déclaré que les leçons d'éducation religieuse « sont mal enseignées, et n'inculquent pas la foi et la tolérance. Il faudrait les éliminer » (The Sunday Times, 24 juillet 2005, p. 11).

La communauté juive elle-même, dans certains cas, compte des éléments qui adhèrent au camp athée ou agnostique tout en restant attachés à certains aspects du judaïsme. On cite l'exemple d'un couple donnant à son fils un bar mitzvah « non religieux ». Il en est question dans la Chronique Juive : « On peut être juif sans pour autant prier un Dieu auquel on ne croit pas » (22 décembre 2006, p. 20).

D'après Niall Ferguson, auteur et professeur à Harvard, « le sondage du Millenium, de Gallup, sur les attitudes religieuses a révélé qu'à peine 20% des Européens de l'Ouest vont à l'église au moins une fois par semaine, contre 47% en Amérique du Nord et 82% en Afrique de l'Ouest.

« Moins de la moitié des Européens de l'Ouest déclarent que Dieu occupe une place très importante dans leur vie, contre 83% d'Américains et pratiquement tous les Africains de l'Ouest. Quinze pour cent d'Européens de l'Ouest nient l'existence d'un “esprit, de Dieu ou d'une force de vie” » (The Daily Telegraph, 31 juillet 2005).

Les convictions religieuses outre- Atlantique

L'athée Sam Harris parle aussi des croyances de l'Amérique : « Voilà où nous en sommes : La plupart des citoyens de ce monde croient que le Créateur de l'univers a écrit un livre… D'après Gallup, 35% des Américains croient que la Bible est la parole littérale et infaillible du Créateur de l'univers. 48% croient qu'il s'agit de la parole “inspirée” du même [Créateur], aussi d'avis qu'elle est infaillible, bien que certains de ses passages doivent être interprétés symboliquement avant que la vérité puisse être révélée. Seulement 17% d'entre nous doutent qu'un Dieu individuel, dans sa sagesse infinie, ne soit l'auteur de ce texte… » (The End of Faith, 2004, p. 13, 17).

En fait, le chiffre de 17%, bien que minime par comparaison, est plutôt élevé quand on songe à la population des Etats-Unis (300 millions). De surcroît, une fraction non négligeable des 48% dont parle Harris estime que bon nombre des passages importants de la Bible, comme celui du récit de la Création dans Genèse 1 et 2 sont figuratifs et métaphoriques.

Un récent sondage de la chaîne d'actualité ABC a révélé que 60% des Américains croient en une création divine de la terre en six jours.

La contrepartie du débat

Comme Winston Churchill le fit remarquer un jour, dans un discours qu'il prononça devant le congrès américain « Il faut être bien aveugle pour ne pas se rendre compte qu'un dessein magistral et en cours d'accomplissement ici-bas ».

L'éditorialiste Melanie Phillips, du Daily Mail, a fait remarquer que « la religion occupe une place de choix dans les plus grandes réalisations de notre société, parce qu'elle permet à l'esprit humain de s'élever… C'est en outre de l'héritage judéo-chrétien que nous tenons des valeurs – comme les droits de l'homme et la tolérance – que les laïcs chérissent.

« La religion nous fournit un code de vie nous aidant à être meilleurs… La valeur que nous plaçons en Occident sur chaque individu et sur le principe d'égalité s'appuie sur la doctrine de notre base religieuse selon laquelle nous avons tous été créés égaux et à l'image de Dieu » (Daily Mail, 19 décembre 2005).

L'éditorialiste Jeff Jacobi a insisté sur le fait que « sans Dieu, la différence entre le bien et le mal devient purement subjective » (International Herald Tribune, 15 décembre 2006).

Au moins, plusieurs savants posent aussi des questions pertinentes à propos de l'ultime question de la présence de la vie sur terre. Martin Rees, président de la Royal Society a déclaré : « Le plus grand des mystères concerne la raison même de toute existence. Ce qui a insufflé la vie aux équations et les a actualisées dans un cosmos tangible. Ce genre de questions dépasse la science ; elles sont du ressort des philosophes et des théologiens » (The Sunday Times, 24 décembre 2006).

Dans un article de l'édition du 29 novembre 2004 de la revue Time intitulé « Énigme cosmique », on pouvait lire : « L'univers semble étrangement adapté pour abriter la vie. Serait-ce accidentel ? »

Dans un autre article de Time, Francis Collins, directeur du Human Genome Research Institute, déclare : « À mon avis, les questions clés relatives au sens de la vie sont élucidées non par la science mais par l'examen des origines de notre perception humaine unique du bien et du mal et du récit historique de la vie du Christ ici-bas » (15 août 2005, p. 34).

Des savants intelligents et des dirigeants connus issus de tous milieux ont exprimé leur croyance en Dieu et en la Bible.

Un ancien athée se convertit

Un athée peut-il changer d'avis s'il est objectif ? Cela arrive. Il y a quatre ans environ, « l'un des athées les plus connus de ces cinquante dernières années… a changé d'avis et a décidé après tout, qu'il y a un Dieu. Antony Flew [qui a aujourd'hui plus de 80 ans], professeur émérite de philosophie à Reading University, et dont les arguments en faveur de l'athéisme ont influencé des érudits du monde entier, a été converti à l'idée qu'une sorte de divinité a créé l'univers » (The Sunday Times, 12 décembre 2004).

Pour citer cet ancien athée convaincu, « Je suis maintenant persuadé qu'il est tout bonnement hors de question que la matière vivante originelle ait évolué à partir de matière inerte pour devenir une créature extraordinaire » (ibid.). Le Pr Flew en est arrivé à reconnaître un fait scientifique fondamental selon lequel la vie provient d'une vie préexistante. Évidemment, la question est de savoir qui détenait la vie avant la création. La Bible déclare que Dieu possède la vie inhérente (Jean 5:26).

Au Ier siècle de notre ère, l'apôtre Paul s'adressa à l'intelligentsia de l'époque, aux philosophes grecs à Athènes, évoquant la réalité du Créateur Dieu. (Actes 17:16-28). Cet aspect de l'Évangile fait aussi partie du rôle de Bonnes Nouvelles.

Nous exposons souvent, et en détail, les raisons pour lesquelles nous croyons en l'existence d'un Dieu créateur qui a toujours existé (nous vous proposons, à cet effet, notre brochure gratuite intitulée Dieu existet- Il ?). Notre rubrique Dieu, la science et la Bible informe régulièrement nos lecteurs des découvertes scientifiques prouvant l'existence de Dieu et confirmant la véracité de la Bible.

Vos convictions importent-elles ?

Deux points de vue contraires s'opposent dans cette bataille clé pour le contrôle des idées des masses. L'un d'eux prétend que les êtres humains ne sont qu'un accident cosmique et rien de plus ; le produit de millions d'années de mutations désordonnées et de survie du plus fort. En somme, d'après ce point de vue, mieux vaut, dans la vie, se servir car cette dernière est tout ce qu'il y a.

Ce point de vue résume l'optique darwinienne du monde. Dans l'hebdomadaire Spectator, l'historien et auteur Paul Johnson en analyse les fruits.

« Une grande partie du blâme revient à Richard Dawkins, figure de proue des fondamentalistes darwiniens du pays, qui lui apparentent les formes les plus extrêmes d'athéisme, en essayant de nous convaincre que nous vivons dans un monde lugubre dans lequel la vie n'a pas de sens et où l'être humain ne vaut guère mieux ou plus qu'un caillou, dépendant du processus aveugle de la nature sans pitié, insensible et inconsciente » (27 août 2005, p. 25).

Effectivement, Richard Dawkins décrit l'univers comme n'« étant le fruit d'aucun dessein, n'ayant aucune raison d'être, n'abritant ni bien ni mal, n'étant rien de plus qu'une indifférence aveugle et sans pitié » (River Out of Eden, 1995, p. 133). Le Pr McGrath a déclaré franchement que « la théorie évolutionniste mène inexorablement à un monde sans Dieu et n'ayant aucun sens » (The Twilight of Atheism, 2004, p. 108).

Il va sans dire que l'autre point de vue, bien plus logique, est que la vie a été créée dans un grand dessein divin. Soyons directs : Nous ne sommes pas, individuellement, « le nombril du monde » ; nous ne sommes pas là pour n'en faire qu'à notre tête, et assouvir notre ego. Il serait plutôt question de rechercher et de se conformer à la volonté du Créateur Dieu.

Plus précisément, la bonne optique du monde est chrétienne, et nous devrions vivre en faisant notre possible pour aimer Dieu et notre prochain et pour devenir de plus en plus comme le plus grand homme ayant jamais vécu – Jésus de Nazareth. Il nous a montré le meilleur exemple d'amour, mourant à notre place pour que nous puissions éventuellement partager avec Lui l'univers entier (Romains 8:16-23).

L'enjeu est de taille. Les points de vues contraires du monde façonnent notre manière de penser (et celle de nos enfants) à tous les niveaux, notre identité, notre raison d'être, notre destinée, la cause de bon nombre de nos problèmes et leur solution.

Armez-vous convenablement pour ce combat acharné. Éduquez-vous pour savoir ce qui est vrai, la théorie de l'Évolution, ou la Création décrite dans la Bible. Continuez à lire Bonnes Nouvelles et assurez-vous que, dans cette bataille pour le contrôle de nos esprits, vous êtes pleinement conscients des enjeux pour vous et les êtres qui vous sont chers !