« J'espère que nous avons appris notre leçon… »

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« J'espère que nous avons appris notre leçon… »

S'il n'y avait pas de pancarte sur la grille, l'Église catholique de Ntarama ne se distinguerait guère des autres églises du Rwanda. L'édifice rectangulaire en briques rouges, coiffé d'un toit de tôles ondulées, ressemble à celui de bien des églises dans les pays d'Afrique de l'Est.

Toutefois, en avril 1994, d'horribles événements se produisirent qui allaient transformer cette église en un monument à la mémoire d'un génocide. Sur cette pancarte érigée devant l'église, on peut lire, en français, en anglais, et en kinyarwandais - le dialecte local - que près de 5000 personnes (la plupart le même jour) ont été massacrées sur ce site là.

Un paysage de cicatrices

Ntarama se trouve à une heure de route, sur des chemins de terre cahoteux, de la capitale du pays, Kigali. Le parcours est impressionnant. Le Rwanda est un pays magnifique, de montagnes couvertes d'une abondante végétation, de lacs et de vallées verdoyantes.

Le Rwanda enregistre l'une des plus fortes densités démographiques de l'Afrique, et pratiquement toutes les parcelles de terre arables sont cultivées. Or, en nous dirigeant vers Ntarama, nous vîmes des maisons abandonnées et des champs en jachère. Fulgence, le chauffeur du taxi, expliqua que les terres vacantes proviennent de la violence qui s'est abattue il y a près d'une décennie, quand la population de la région fut décimée.

Nous nous garâmes au centre du village et nous dirigeâmes vers l'église entourée d'une grille. Un homme et une femme qui nous aperçurent nous rejoignirent au portail, munis des clefs. Ils se présentèrent. Il s'agissait de Pacifique Rutaganda et de Dancille Nyirabazungu, deux survivants de l'attaque contre l'église. Ils sont maintenant guides pour l'État, et ils s'occupent du site. Grâce à mon ami Jean-Marie, qui peut traduire du kinyarwandais en français, je leur demandai ce qui s'était passé, cherchant à savoir comment un tel massacre avait bien pu se produire.

La raison des divisions

Je m'étais déjà informé sur les événements de 1994. L'ouvrage de Philip Gourevitch, publié en 1998, intitulé Nous avons le plaisir de vous informer que, demain, nous serons tués avec nos familles, est très révélateur.

Philip Gourevitch explique que les deux tribus principales du pays sont les Hutus et les Tutsis. De nombreux enquêteurs pensent à présent que ces deux tribus n'étaient pas réellement, pour commencer, deux ethnies différentes, mais plutôt deux entités économiques. Sous la monarchie rwandaise précoloniale, le roi était un Tutsi et les Tutsis étaient favorisés pour les postes gouvernementaux. Toutefois, les obstacles n'étaient pas insurmontables. Il était possible, pour un Hutu qui avait réussi financièrement, de devenir officiellement un Tutsi.

Néanmoins, quand les puissances coloniales européennes arrivèrent, elles accentuèrent les divisions, allant jusqu'à distribuer, en 1934, des cartes d'identité ethniques établissant la distinction entre les Hutus (85% de la population), les Tutsi (14%) et les Twa (pygmées - 1%). Le renforcement des divisions intertribales signifiait que - dorénavant - les Hutus se voyaient refuser tout avancement, les colons européens employant les Tutsis pour diriger le pays et discriminant contre les Hutus quand des occasions se présentaient dans l'enseignement ou autres carrières.

En 1957, les intellectuels Hutus signèrent un manifeste hutu déclarant que du fait de leur statut majoritaire dans la population, ils devaient gouverner.

En 1959, la violence éclata, des groupes organisés de Hutus attaquant des Tutsis. L'officier militaire européen responsable se rangea du côté des Hutus contre les Tutsis, permettant à la violence de continuer et encourageant même la « révolution » en remplaçant soudainement et unilatéralement, en 1960, les chefs de villages tutsis par des chefs hutus.

En janvier 1961, les Européens convoquèrent les chefs Hutus, abolirent la monarchie rwandaise (Tutsi), et déclarèrent le Rwanda république. Puis - en 1961 -- ils s'en allèrent, le pays s'étant vu accorder son indépendance.

À partir de ce moment-là, des politiciens sans scrupules de la majorité Hutu se mirent à prétendre que la tribu minoritaire des Tutsi complotait de subjuguer à nouveau les Hutus. Dans les années 60 et 70, ils organisèrent des attaques périodiques, déclarant se « défendre » et tuant des milliers de Tutsis.

La crainte de cette menace fictive et nébuleuse garda les politiciens Hutus au pouvoir. Avec chaque attaque contre les Tutsis, certains échappèrent et se réfugièrent dans les pays voisins et une résistance plutôt faible et limitée se forma en Uganda. Cette dernière alimenta la propagande du pouvoir Hutu contre la menace tutsi.

Au début des années 90, le mouvement du pouvoir Hutu se mit à faire des préparatifs en vue d'une sorte de « solution finale » destinée à éliminer totalement la présence Tutsi au Rwanda. La radio et les journaux disséminèrent à un rythme croissant la propagande du pouvoir hutu. Au début de 1994, la tension se faisait de plus en plus sentir dans le pays.

Le 6 avril 1994, l'avion du Président rwandais (Hutu) Habyarimana fut abattu alors qu'il survolait Kigali. Le chef de l'État et tous les passagers périrent. Le mouvement du pouvoir Hutu s'empressa d'accuser les Tutsis, mais il semblerait aujourd'hui que le dirigeant Hutu fut éliminé par le mouvement du pouvoir Hutu lui-même, le Président constituant, à ses yeux, une menace contre l'exécution de ses plans.

La mort du Président allait fournir un cri de ralliement puissant et pratique pour attaquer tous les Tutsis, sous prétexte -- une fois de plus -- de « légitime défense ». La violence éclata pratiquement aussitôt dans tout le pays, de nombreux villageois Hutus répondant à l'appel de leurs dirigeants tribaux de tuer tous les Tutsis.

« Ne t'inquiète pas, nous irons à l'église »

Dancille et Pacifique reprennent le récit où nous l'avons laissé. Selon Pacifique, les membres de sa famille savaient, forts d'expériences antérieures, que lorsque la violence éclatait, il leur fallait trouver une cachette sûre. Son père, qui avait survécu aux tueries de 1959, lui avait dit : « Ne t'inquiète pas, mon fils, nous irons à l'église ». En 1959, on avait respecté les églises, qui avaient servi de lieux de refuges.

Lorsque les événements de 1994 se déclenchèrent, des centaines, puis des milliers, de Tutsis venus de toute la région vinrent se réfugier dans l'église de Ntarama et dans son enceinte. Ils attendirent trois jours, n'osant pas bouger.

Dancille m'informa que, le 14 avril, des soldats arrivèrent, et leur demandèrent pourquoi les Tutsis s'enfuyaient. « À cause de la milice ! », leur répondit-on. « Nous vous protégerons ici ! », déclara l'officier. « Appelez tous les Tutsis que vous connaissez, et dites-leur de venir ici ».

« Nous nous sentîmes tous soulagés, croyant le danger passé ! », me dit Dancille. D'autres Tutsis arrivèrent. Mais le lendemain, quatre cars de la milice, et des soldats de la garde présidentielle firent irruption.

Les réfugiés se regroupèrent dans l'église et barricadèrent les portes. C'est alors que tout éclata. Des hommes armés de massues firent des trous dans les murs, puis y jetèrent des grenades, tuant beaucoup de personnes, faisant un grand nombre de blessés, et plongeant le reste dans l'effroi. D'autres défoncèrent ensuite les portes, que franchirent des soldats de la milice et des soldats ordinaires, armés de fusils, de massues, de machettes et même d'arcs et de flèches, massacrant tous les hommes, les femmes et les enfants qu'ils pouvaient trouver et qui étaient encore vivants.

La nature humaine est défectueuse. Ce qui, à nos yeux passe pour être juste ne l'est pas, dans bien des cas. De ce fait, d'une génération sur l'autre, nous récoltons les fruits amers de nos dangereuses décisions.

Dancille et Pacifique furent de ceux qui, dans la confusion, survécurent, s'étant enfuis par la porte à l'arrière du bâtiment. Dancille expliqua que « pris de panique, vous ne songez même pas à vos propres enfants ; vous vous enfuyez, un point c'est tout ! » Elle me dit avoir perdu son mari, ses deux enfants, sa belle-mère, son beaupère, deux beaux-frères et plusieurs autres proches - 18 personnes en tout.

Pacifique a perdu son père, sa mère, sa soeur et deux frères. Sa fille aînée, de 6 ans, fut également tuée. Sa femme, qui reçut un coup de machette à la tête, souffre encore de problèmes psychiatriques. Ils durent se cacher dans les champs et dans des trous dans le sol pendant un mois, jusqu'à ce que les soldats cessent de chasser les Tutsis.

D'après Dancille, « ces gens-là agissaient comme des bêtes. Le gouvernement [le pouvoir Hutu] était responsable de ces massacres. Un jour, nous étions voisins, le lendemain le massacre débutait ».

« J'espère que les gens ont appris leur leçon »

Dancille et Pacifique nous firent faire le tour de l'église et de son enceinte. Le bâtiment avait été conservé tel quel. Pour témoigner de l'horreur du génocide, de la violence de l'attaque, les ossements n'avaient été ni déplacés ni enterrés, mais avaient été laissés par terre.

Dans l'église, gisaient des tas d'ossements et, à l'intérieur mais aussi dans les bâtiments adjacents, des sacs de farine remplis de fragments d'os. On me montra un bâtiment de briques en boue séchée, dont les murs et le plafond en métal étaient calcinés. Les personnes piégées à l'intérieur avaient été brûlées vives.

Dans l'abri de fortune adjacent à l'église, des crânes et des tibias avaient été placés sur des plates- formes de bambous. Près de 300 crânes, selon mes calculs, étaient soigneusement alignés. Certains, de toute évidence, avaient été défoncés par des coups assénés avec une rare violence.

La magnitude du spectacle qui s'offrait à moi, et les signes d'une aussi cruelle violence rendaient le cadre quasiment surréel. Il semblait impossible qu'une telle chose ait réellement pu se produire ; on aurait dit une scène d'un autre monde. Malheureusement, c'est bien en ce bas monde - celui où vous et moi vivons -- que cela s'est produit.

Résumant ses pensées sur ces atrocités, Dancille déclara : « J'espère que cela ne se reproduira plus. J'espère que les gens ont appris leur leçon ! »

Qu'avons-nous appris ?

Lorsqu'en 1994, au Rwanda, cette tentative de génocide eut lieu, ce n'était ni la première fois, ni la dernière, que de telles atrocités étaient com mises, et ce n'était pas non plus la première fois, ni la dernière, que de telles brutalités « de routine » étaient commises sous le couvert d'une guerre. Comment des êtres humains peuvent-ils perpétrer des actes aussi horribles sur leurs semblables ? Avons-nous vraiment appris notre leçon ? L'humanité n'apprendra-t-elle jamais sa leçon et mettra-elle fin définitivement à toute cette violence et à ce genre d'atrocités ?

La Bible révèle qu'au commencement nos premiers parents vivaient dans un paradis terrestre, dans le jardin d'Eden. La jouissance continue de ce paradis dépendait de leur obéissance envers leur Créateur - il fallait qu'ils se conforment aux instructions qu'Il leur avait données sur le vrai bonheur. L'Éternel les avait avertis que leur désobéissance à ses lois entraînerait la mort.

Le récit biblique indique que le séjour d'Adam et Eve au paradis fut de courte durée. Satan, sous les traits d'un serpent, entra en scène et les fourvoya. D'après lui, ils n'avaient pas besoin de prendre les instructions divines au sérieux ; s'ils prenaient leurs propres décisions, ils ne s'en porteraient que mieux, et - en agissant de cette manière -- ils ne risqueraient pas la mort.

En fait, il ajouta que désobéir à l'ordre de leur Créateur de ne pas manger de l'arbre de la connaissance du bien et du mal aurait pour eux des résultats souhaitables, et non négatifs. Le tentateur leur dit : « Vous ne mourrez point ; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:4-5).

En mangeant du fruit défendu, Adam et Eve déclaraient, en substance, qu'au lieu de suivre les instructions divines, ils préféraient s'arroger la prérogative de décider d'eux-mêmes comment vivre et résoudre leurs propres problèmes.

Ils furent donc contraints de quitter le paradis et ne purent avoir libre accès aux instructions et aux lois de leur Créateur. Résultat ? Le premier enfant des hommes - Caïn - finit par assassiner son propre frère, faisant ce qui allait se faire sur une plus grande échelle au Rwanda des milliers d'années plus tard. L'histoire de l'humanité, souvent écrite de sang, résulte du choix que firent Adam et Eve de rejeter Dieu.

Peu enclins à faire les bons choix ?

La Bible déclare que les êtres humains, sans les instructions divines, sont incapables de prendre des décisions produisant les effets désirés du bonheur et de l'épanouissement. Le prophète Jérémie l'a expliqué ainsi : « Je le sais, ô Éternel ! La voie de l'homme n'est pas en son pouvoir ; ce n'est pas à l'homme, quand il marche, à diriger ses pas ». Nous autres humains, nous sommes tout bonnement incapables de prendre les décisions nous permettant d'accéder au bonheur et de nous épanouir pleinement.

Proverbes 14 : 12 explique cela un peu différemment : « Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c'est la voie de la mort ». Ce qui, de prime abord, peut sembler juste aux hommes, vu les circonstances, peut mener, tout compte fait, à des souffrances, voire la mort. Nous en avons tous fait l'expérience, sur une plus petite échelle, dans notre vie sociale ou conjugale, dans l'éducation de nos enfants ou au travail. Nous prenons des décisions qui, selon nous, devraient porter de bons fruits, mais nous constatons par la suite que c'est le contraire de l'effet escompté qui s'est produit car il nous manquait certains éléments importants de sagesse.

Tel a été le cas à travers l'histoire. Au pire, on a essayé de garantir sa sécurité ou sa prospérité individuelles, aux dépens des autres, et des guerres, l'esclavage, la domination et même le génocide en sont le résultat. Beaucoup ont connu des souffrances inimaginables. Et bien souvent, les « vainqueurs », eux aussi, doivent payer cher les conséquences de leurs mauvaises décisions.

Romains 3:10-18 décrit l'espèce humaine en ces termes : « Il n'y a point de juste, pas même un seul ; nul n'est intelligent, nul ne cherche Dieu ; tous sont égarés, tous sont pervertis ; il n'en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul ; leur gosier est un sépulcre ouvert ; ils se servent de leur langue pour tromper ; ils ont sous leurs lèvres un venin d'aspic ; leur bouche est pleine de malédictions et d'amertume ; ils ont les pieds légers pour répandre le sang ; la destruction et le malheur sont sur leur route ; Ils ne connaissent pas le chemin de la paix ; La crainte de Dieu n'est pas devant leurs yeux ».

Cela résume la cause des problèmes humains et des souffrances de l'humanité, tant au niveau personnel que national et international.

Le coeur du problème est spirituel

Avez-vous remarqué que même à notre époque, d'une année sur l'autre, dans un pays ou dans un autre, de nouvelles solutions sont proposées pour tenter de résoudre des problèmes ancestraux - des fléaux comme le crime, la pauvreté, l'usage de stupéfiants, l'alcoolisme, la violence domestique, le terrorisme et les guerres ? Ces problèmes ne sont jamais réellement résolus, n'est-ce pas ? Il semble parfois que des progrès soient accomplis dans certains domaines, mais les problèmes, dans le fond, demeurent. Pourquoi ?

La Bible indique que nous ne savons pas à quelle source nous adresser pour mettre le doigt sur le noeud du problème et pour obtenir les vraies solutions.

Le problème se situe dans l'esprit humain, dans les pensées de l'homme. Notre façon naturelle de faire les choses a tendance à aller dans le sens contraire de la voie divine. Dans Ésaïe 55:8-9, Dieu déclare, par la bouche du prophète : « Mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies… autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées ».

Tant que l'humanité ne sera pas disposée à apprendre une autre façon de penser - celle de Dieu - elle continuera à répéter les mêmes erreurs. Romains 8 : 7 déclare que « l'affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu'elle ne soumet pas à la loi de Dieu, et qu'elle ne le peut même pas ».

La nature humaine est défectueuse. Ce qui, à nos yeux passe pour être juste ne l'est pas, dans bien des cas. De ce fait, d'une génération sur l'autre, nous récoltons les fruits amers de nos dangereuses décisions.

Sauvés contre notre gré

Apprendrons-nous un jour notre leçon,comme Dancille Nyirabazungu l'espère ? La Bible affirme que oui ! Notre Créateur ne nous abandonnera pas à nous-mêmes dans cette situation apparemment sans issue. Il va intervenir, et nous délivrer contre notre gré.

Le Christ a déclaré que peu avant son retour ici-bas, les hommes, suivant leurs raisonnements humains erronés, s'apprêteront à annihiler toute chair. Dans Matthieu 24:21-22, Jésus a dit que « la détresse sera si grande qu'il n'y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu'à présent, et qu'il n'y en aura jamais. Et, si ces jours n'étaient abrégés, personne ne serait sauvé… » (c'est nous qui soulignons). Notons bien que le mot grec dans ce passage indique une question de survie physique et non pas de salut spirituel.

Peu avant le retour du Christ, des atrocités seront commises à une plus grande échelle que jamais auparavant, au point que - si Dieu n'intervenait pas - tous les êtres humains périraient. Heureusement, notre Dieu va intervenir.

Un changement crucial

Apocalypse 11:15 contient une proclamation merveilleuse devant être faite lors du retour du Christ :« Le septième ange sonna de la trompette. Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient : Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ ; et Il régnera aux siècles des siècles ».

Quand le Messie reviendra ici-bas et régnera sur tous les hommes, de profonds changements auront lieu partout. L'élément clef de ces changements se produira au coeur même du problème - dans les coeurs des êtres humains. Nous devons nous mettre à penser et à agir d'une manière radicalement différente de celle dont nous pensons et agissons, et avoir un système de valeurs et des objectifs totalement différents. Notre Créateur opérera ces changements spectaculaires en changeant nos coeurs.

Le prophète Ézéchiel put, lors d'une vision, contempler le changement qui va s'effectuer. Par lui, Dieu annonce : « Je vous donnerai un coeur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j'ôterai de votre corps le coeur de pierre, et je vous donnerai un coeur de chair. Je mettrai mon Esprit en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois. Vous habiterez le pays que j'ai donné à vos pères ; vous serez mon peuple, et je serai votre Dieu » (Ézéchiel 36:26-28).

Ce passage parle de l'avenir du peuple d'Israël, mais les promesses divines s'étendront à l'humanité entière, car Il veut que tous les hommes aient le même changement de coeur et soient sauvés (1 Timothée 2:4).

Quelle scène merveilleuse que celle dépeinte dans ces paroles ! L'ignorance autodestructrice de l'humanité cédera la place à la connaissance de Dieu, et Sa façon divine d'aimer nos semblables. Ces prophéties, et plusieurs autres, montrent que l'humanité finira par apprendre sa leçon, et que la paix en résultera pour tous. Cet avenir vaut la peine d'être joyeusement anticipé.

En prendrez-vous conscience ?

Tous n'ont cependant pas besoin d'attendre l'avenir pour connaître le changement de coeur promis dans Ézéchiel 36. Dieu appelle des individus à présent, avant d'appeler la majorité, et Il leur apprend une nouvelle manière de penser et de vivre.

Si, comme la Bible l'indique, le serpent ancien qui était en Eden, Satan le diable, a séduit le monde entier (Apocalypse 12:9), Dieu appelle un petit nombre d'individus à présent. Il ouvre leur esprit pour qu'ils puissent comprendre ce qui se passe ici-bas, et ce qui va se produire bientôt.

Dans Jean 6:44, Jésus a dit : « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire ; et je le ressusciterai au dernier jour ». En cette ère de l'histoire humaine, seuls ceux qui sont appelés par le Père peuvent venir à Christ.

Si cette connaissance vous intrigue, il est possible que Dieu vous appelle et vous offre aujourd'hui l'occasion de connaître ce changement de coeur qui a lieu lorsqu'Il se met à agir en nous. Pourquoi ne pas étudier la question de plus près et découvrir cette vérité ?

Nous qui publions Bonnes Nouvelles, nous offrons d'autres publications aidant nos lecteurs à apprendre ce que déclare la Bible au sujet de l'appel divin. Nous avons aussi des ministres formés, prêts à vous rendre visite et à répondre à vos questions, si vous le désirez.

L'humanité apprendra sa leçon par ses souffrances. Toutefois, Dieu interviendra ensuite pour montrer au monde une meilleure voie - la sienne. Le genre de violence qui a eu lieu au Rwanda ne sera plus un jour qu'un mauvais souvenir. Cette connaissance merveilleuse est vraiment porteuse de Bonnes Nouvelles !