Les fêtes bibliques révèlent le plan divin du salut

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Les fêtes bibliques révèlent le plan divin du salut

Pourquoi deux milliards de chrétiens ne comprennent-ils toujours pas que Dieu a prévu de racheter et de sauver l’humanité ? Ce plan, vous pouvez en prendre connaissance.

L’humanité a commencé dans le jardin d’Eden, le premier couple humain a péché contre Dieu, en violant Sa loi. Assurément, à la seule exception de Jésus- Christ – qui a vécu dans l’obéissance totale sans jamais pécher – tous les êtres humains ont péché, s’attirant le salaire ultime, la mort (Romains 3:23 ; Romains 6:23).

Dieu a prévu un moyen de délivrer l’humanité d’un tel sort. Il a conçu un plan merveilleux permettant de restaurer une bonne relation entre Lui et Ses créatures afin qu’elles puissent demeurer éternellement avec Lui dans la joie. Ce plan, il en est question dans la Bible.

Par contre, il convient de bien comprendre que le message contenu dans les Saintes Écritures ressemble à un puzzle géant, pouvant être reconstitué, mais seulement à l’aide d’une structure de base.

S’il vous est arrivé de reconstituer un puzzle, vous avez probablement commencé par construire le cadre, imbriquant les morceaux formant les lignes droites de ce dernier pour qu’il vous soit ensuite plus facile de reconstituer l’intérieur.

Le cadre divin pour ce puzzle prophétique est une série d’étapes importantes décrites dans la Bible. Ces dernières sont commémorées chaque année dans une série de fêtes. Les fêtes bibliques ressemblent, pour ainsi dire, à une carte routière indiquant l’itinéraire emprunté par Dieu pour vous sauver ainsi que toute de l’humanité.

Les Fêtes de l’Éternel

Le salut de l’humanité suit un plan systématique comportant des étapes représentées par sept fêtes annuelles. En Israël, ont lieu trois saisons de récoltes. Chacune de ces saisons est accompagnée de fêtes précises – ou jours saints – instituées par Dieu pour préfigurer Son plan consistant à « moissonner » les êtres humains pour le salut dans Sa famille (voir Exode 23:14-17 ; Deutéronome 16:16).

À la saison de l’orge, au début du printemps, ont lieu la Pâque et la fête des Pains sans levain qui dure sept jours. À la fin du printemps, quand on récolte le blé, a lieu la fête de la moisson ou fête des prémices, aussi connue sous le nom de Pentecôte. Et lors des récoltes de fin d’été et du début de l’automne, ont lieu quatre fêtes – la fête des Trompettes, le jour des Expiations, la fête des Tabernacles – qui dure une semaine – et, immédiatement après, le 8e jour, ou Dernier Grand Jour.

Les trois saisons de récoltes de l’année servent de modèles aux périodes auxquelles Dieu a l’intention de sauver l’humanité. Et contrairement à ce que l’on croit généralement, notre époque n’est pas la seule époque de salut.

Les fêtes de l’Éternel, sont énumérées dans le 23e chapitre du Lévitique. Ce sont des jours saints de repos et de culte.

Progressivement, étape par étape, chaque fête s’appuie sur la précédente, et assemblées, elles forment un tout indissociable. Quand on comprend leur symbolisme, on est à même de comprendre le plan de salut divin.

Hélas, la plupart de ceux qui aujourd’hui se disent chrétiens n’observent pas les fêtes de Dieu, les qualifiant généralement de « juives » et prétendant qu’elles sont périmées. Or, Dieu déclare qu’il s’agit de Ses fêtes (Lévitique 23:2). Et Il ordonne de continuer de les observer, même dans le Nouveau Testament (voir, par exemple, 1 Corinthiens 5:8). Les gens ne les célébrant pas, ils n’en comprennent pas le sens. Obéir aux ordres divins les aiderait, certes, à mieux comprendre (Psaumes 111:10).

La Pâque – première étape

La Pâque est la première des fêtes. Elle représente la première étape, cruciale, dans le plan divin de salut de l’humanité. Sans elle, aucune autre étape ne pourrait être franchie.

En Israël, ont lieu trois saisons de récoltes. Chacune de ces saisons est accompagnée de fêtes précises instituées par Dieu pour préfigurer Son plan consistant à « moissonner » les êtres humains pour le salut dans Sa famille.

Dieu révéla la Pâque aux anciens Israélites lorsqu’Il les délivra de leur dure servitude en Égypte (Exode 12). Ceux-ci devaient badigeonner les linteaux de leurs portes du sang d’un agneau sacrificiel (Exode 12:7). Ce sacrifice préfigurait des siècles plus tard, l’effusion du sang du Christ, «l’Agneau de Dieu » et « notre Pâque » pour ôter les péchés du monde et Se charger de l’amende de nos transgressions (Jean 1:29 ; 1 Corinthiens 5:7).

Sans l’accomplissement de cette fête, pas de salut possible. Néanmoins, le sacrifice pascal de notre Seigneur, en soi, ne réalise pas notre salut, pas plus que notre simple acceptation de celui-ci. Il rend plutôt notre salut possible.

La rémission ou le pardon de nos péchés s’effectue grâce au sang versé du Christ, quand nous nous repentons (Matthieu 26:28 ; Éphésiens 1:7 ; Hébreux 9:22 ; Actes 2:38). Quand nous avons la foi de reconnaître qu’Il a versé Son sang pour nous, nous sommes justifiés – ou rendus justes – auprès de Dieu le Père (Romains 5:9). En revanche, le salut proprement dit est possible grâce à la résurrection de Christ : « Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie » (Romains 5:10).

Notre réconciliation rendue possible par notre acceptation du sacrifice pascal de Jésus-Christ établit un fondement pour notre salut.

En célébrant cette fête aujourd’hui, nous n’immolons pas un agneau mais participons au pain sans levain et au vin de la Pâque en tant que symboles du corps et du sang du Christ immolé pour nous, comme Il nous a appris à le faire (Matthieu 26:26-28 ; 1 Corinthiens 11:23-25).

La fête suivante révèle que nous devrions vivre en conformité à l’acceptation de la mort sacrificielle de notre Pâque, Jésus-Christ.

La Fête des pains sans levain

La Fête des pains sans levain est très importante pour le salut du chrétien ; elle nous montre ce que Dieu attend de nous, une fois que nous avons accepté le sang versé par Christ pour notre pardon.

Le levain – ou la levure – est un agent qui fait lever la pâte et la fait gonfler durant la cuisson. Dieu a ordonné que, pendant ces sept jours que dure cette fête, tout levain soit ôté de nos demeures et qu’il n’en soit pas consommé ; mais que, à la place nous mangions du pain sans levain, pendant ces sept jours. (Lévitique 23:6).

Dans le Nouveau Testament, l’apôtre Paul applique le symbolisme du levain au péché (1 Corinthiens 5:6-7). Parallèlement, il explique que le pain sans levain symbolise la pureté et la vérité (1 Corinthiens 5:8).

Dieu a réservé sept jours entiers – le chiffre 7 représentant, dans la Bible, l’achèvement et la perfection – pour que Ses disciples se souviennent qu’Il est saint et que nous devrions nous aussi le devenir (1 Pierre 1:16), nous efforçant d’éliminer le péché de nos vies. Or, nous ne pouvons y parvenir que si Christ nous aide et nous guide en ce sens.

Les anciens Israélites quittèrent l’Égypte pendant les jours des pains sans levain, guidés par une colonne de feu et d’une nuée. Celui que les Israélites connaissaient comme leur Dieu était dans la nuée (Exode 13:21). Et cet Être divin qui les accompagnait vint sur terre quelques siècles plus tard en la personne de Jésus-Christ (1 Corinthiens 10:4).

Il importe également de noter que lorsque les Israélites entrèrent dans la Terre Promise, ils durent aussi offrir une offrande spéciale de grains le premier jour de la semaine pendant la fête des pains sans levain, une gerbe des prémices de la récolte de l’orge, laquelle fut agitée devant Dieu pour qu’Il l’agrée (Lévitique 23:9-14).

Cela représentait Jésus-Christ, Prémices du salut (1 Corinthiens 15:23) qui fut agréé au ciel ce jour-là, après avoir été ressuscité pendant la fête.

Notre exemple suprême de la manière de vivre « sans levain » est Christ, et nous devons L’imiter avec foi pour être sauvés et hériter la vie éternelle. Or, cela n’est possible que grâce à ce qui est symbolisé par la fête suivante.

La Pentecôte, fête des prémices

Le terme « Pentecôte » est le mot, dans le Nouveau Testament, pour la fête appelée dans l’Ancien Testament fête des semaines, ou fête de la moisson, ou fête des prémices. Le mot « Pentecôte » signifie (en grec) cinquantième– les Israélites devant compter 50 jours à partir du jour où la gerbe des premiers grains était agitée devant Dieu pendant la fête des pains sans levain – de sorte que dans ce calcul, le dernier jour à compter corresponde au lendemain du jour marquant sept semaines entières, quand une nouvelle offrande de grain était présentée (Lévitique 23:15-16).

Celle-ci était une gerbe de prémices offerte à Dieu, prise de la récolte du blé et cuite en deux pains (Lévitique 23:17, Lévitique 23:20 ; Exode 34:22).

Ce qui est symbolisé ici, ce sont les croyants fidèles que Dieu appelle les prémices de Ses récoltes (Jacques 1:18). Il est en effet précisé, dans Romains 8:23, qu’ils ont « les prémices de l’Esprit ».

D’après le 2e chapitre du livre des Actes, ce fut lors de la Pentecôte après la mort et la résurrection du Christ que les disciples reçurent le Saint-Esprit par un déploiement miraculeux de la puissance divine. Plusieurs milliers de personnes supplémentaires furent converties ce jour-là, et reçurent le Saint-Esprit après s’être repenties et s’être faites baptiser.

Les chrétiens modernes reconnaissent en cette occasion l’accomplissement de la réception du Saint-Esprit promis à l’humanité. Néanmoins, la plupart d’entre eux en nient la puissance, ne comprenant pas qu’il faut obéir à Dieu pour recevoir le don du Saint-Esprit (Actes 5:32). La réception de l’Esprit Saint nous permet en outre d’obéir à Dieu d’une manière plus soutenue, (à comparer avec Romains 5:5 et 1 Jean 5:3).

Tous ces aspects s’inscrivent dans le symbolisme de la Pentecôte, ainsi que le fait quele peuple de Dieu, en l’ère présente, représente les prémices du salut – en prévision d’autres fruits devant être récoltés dans le monde à venir.

La Pentecôte est la dernière des fêtes printanières, la dernière des fêtes préfigurant des événements ayant eu lieu lors du Premier Avènement du Christ. La fête suivante, qui a lieu en automne en Israël, anticipe Son Second Avènement.

La Fête des Trompettes

Comme nous l’avons mentionné plus haut, la grande moisson, la moisson principale en Israël, avait lieu au début de l’automne. Elle était célébrée par la fête de la récolte ou fête des tabernacles (Exode 23:16 ; Deutéronome 16:16), mais la période des fêtes automnales débutait, par la fête des trompettes, deux semaines plus tôt.

Ce jour-là était « une sainte convocation » et « un jour de repos, publié au son des trompettes » (Lévitique 23:24). Ce jour représente l’époque du retour du Messie pour régner sur le monde, ce que fera Jésus quand Il reviendra (Apocalypse 19:11-21 ; Apocalypse 12:10 ; à comparer avec Zacharie 14 et Ésaïe 11:1-10).

Le Second Avènement du Christ sera annoncé par le son surnaturel de trompettes retentissantes. Lors d’une période appelée « le jour de l’Éternel » et « le grand jour de Sa colère » (Apocalypse 6:17), Dieu jugera les nations rebelles de ce monde. Les 8e et 9e chapitres de l’Apocalypse décrivent les circonstances cataclysmiques devant succéder au retentissement de six trompettes successives.

Ensuite, Apocalypse 11:15 décrit le retentissement de la 7e trompette, qui marque l’époque où le Christ prendra en main les gouvernements de ce monde. Ce sera aussi l’époque de récompenser les saints, Ses serviteurs fidèles (Apocalypse 11:18). Au son de cette dernière trompette, ils seront ressuscités des morts (1 Corinthiens 15:52 ; 1 Thessaloniciens 4:16) Héritant enfin du salut, devenant des êtres spirituels immortels.

La septième trompette annonce en outre un jugement sur ceux qui persistent à défier Dieu, à détruire la terre et ses habitants (Apocalypse 11:18).

L’humanité s’est volontairement détournée de Dieu et s’est placée sous la férule de Satan, devenant la proie de son intense séduction.

Christ, par le symbolisme de la fête des trompettes, S’applique à sauver Son peuple ainsi que le reste de l’humanité (Apocalypse 19:11-21), brisant le pouvoir des dirigeants de ce monde et humiliant les nations pour qu’elles acceptent Son intervention et Son règne.

Mais l’obstacle majeur empêchant l’humanité d’apprendre les voies divines restera à éliminer, et cela est préfiguré par la fête suivante que Dieu nous ordonne d’observer.

Le Jour des Expiations

La convocation que Dieu nous adresse ensuite est une fête solennelle nous incitant à nous rapprocher de Lui par le jeûne (Lévitique 23:26-32).

En cette occasion, les Israélites devaient immoler un bouc représentant l’Éternel ; le souverain sacrificateur devait prendre son sang dans le lieu le plus saint du tabernacle (le seul moment de l’année où il pouvait y pénétrer), et il devait confesser tous les péchés du peuple sur un autre bouc, vivant, devant être ensuite chassé dans le désert (Lévitique 16).

Le sacrifice du premier bouc, préfigurant l’Éternel, avec son sang que le souverain sacrificateur offrait dans le Saint des saints, symbolisait le sacrifice de Jésus-Christ et Son oeuvre rédemptrice en tant que Souverain Sacrificateur suprême. Cela devait servir d’expiation – une expiation réconciliant les hommes à leur Créateur. Néanmoins, la responsabilité des péchés de l’humanité devait aussi être attribuée au second bouc. Qu’est-ce que cela symbolisait ?

Si le monde savait qu’il existe un nombre énorme de démons, d’êtres spirituels puissants à la solde de l’archange rebelle qu’est Satan le diable; que ces esprits méchants influencent l’humanité et que leur objectif principal est de la détruire, elle se tournerait vers Dieu pour qu’Il la sauve.

La raison pour laquelle elle ne le fait pas s’avère évidente quand on comprend ce qui se passe. Satan, « le dieu de ce siècle » (2 Corinthiens 4:4) le leur a caché. Il a séduit le monde entier, se faisant passer pour un ange de lumière (ce qu’il était jadis). À présent, il est notre adversaire et il parcourt la terre tel un lion rugissant cherchant qui il dévorera (Apocalypse 12:9 ; 2 Corinthiens 11:14 ; 1 Pierre 5:8).

L’humanité s’est volontairement détournée de Dieu et s’est placée sous la férule de Satan. Jésus a dit : « ils ont fermé leurs yeux, de peur qu’ils ne voient » (Matthieu 13:15). Bien que Satan soit le principal responsable de l’endurcissement de l’humanité, nous aussi, nous portons une part de responsabilité dans cette énorme séduction. Nous pouvons nous repentir, et changer.

Le jour des expiations est la fête célébrant la mise hors d’état de nuire de Satan et des démons de la scène mondiale (Apocalypse 20:1-3 ; Ésaïe 14:16-17). Satan écarté, les êtres humains pourront enfin avoir une relation harmonieuse avec leur Créateur, comme cela avait été prévu (Jean 17:20-21). Dieu va éliminer toutes les forces s’étant opposées à la réalisation de Son plan qui consiste à agrandir Sa famille en sauvant des milliards d’êtres humains.

Le jour des expiations est aussi un rappel du sacrifice expiatoire de Jésus-Christ. A Son retour, Son sacrifice commencera à être appliqué au monde dans son ensemble, à mesure que tous en viendront à l’accepter par leur repentir et ne subissant plus l’influence du diable.

Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, nous connaîtrons pleinement la paix sur terre, Satan ne pouvant plus s’opposer à la volonté divine.

La Fête des Tabernacles

Enfin, ce que Dieu a promis au fils des siècles, la paix qu’Il a annoncée (Luc 2:14) deviendra réalité. Le prophète Ésaïe a annoncé le Premier et le Second Avènement du Messie quand il a écrit : «Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule […] Donner à l’empire de l’accroissement, et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l’affermir et le soutenir par le droit et par la justice, dès maintenant et à toujours: Voilà ce que fera le zèle de l’Eternel des armées » (Ésaïe 9:6-7).

Comme le préfigure la fête des trompettes, Jésus va S’emparer de la domination du monde (Apocalypse 11:15). Satan va être renversé et placé en détention, comme l’indique le jour des expiations (Apocalypse 20:1-3). Ensuite, Jésus et Ses saints ressuscités et transformés régneront sur la terre, sur toutes les nations pendant mille ans (Apocalypse 5:10 ; Apocalypse 20:4, Apocalypse 20:6).

Pendant ce règne messianique de 1000 ans sur les nations physiques de la terre, Christ vivra au milieu des êtres humains. C’est ce qui est célébré lors des 7 jours de la fête des tabernacles [ou demeures temporaires] (Lévitique 23:33-43). Pendant cette fête, le peuple de Dieu vit dans des demeures temporaires, évoquant en partie l’époque où Dieu fit « habiter sous des tentes les enfants d’Israël, après les avoir fait sortir du pays d’Egypte » (Lévitique 23:43). En fait, Dieu Lui-même résida dans un tabernacle lors des voyages des enfants d’Israël dans le désert.

Mais cette fête évoque aussi les conditions merveilleuses bien que temporaires du Millenium, qui préfigurera à son tour les nouveaux cieux et la nouvelle terre devant ensuite être créés (Apocalypse 21-22).

Comme nous l’avons vu plus haut, cette fête s’appelait aussi la fête de la récolte (Exode 23:16), célébrant la grande moisson de la fin de l’été et du début de l’automne dans la Terre Promise.

Cette récolte préfigurait l’ultime moisson spirituelle future de l’humanité, les fruits devant être récoltés plus tard, après la récolte des prémices. La récolte future débutera avec ceux qui survivront aux événements terribles devant avoir lieu à la fin de l’ère présente et qui inaugureront la période du millénaire. Elle se poursuivra avec leurs progénitures pendant les 1000 ans, d’une génération à l’autre.

Sous le règne juste de Dieu, l’humanité connaîtra une paix, une santé et une prospérité sans précédent (Zacharie 14:8-11 ; Ésaïe 2:1-4 ; Ésaïe 2:11 ; Ésaïe 2:35 ; Michée 4:1-8 ; Amos 9:13-15). D’après Ézéchiel 36:35, ce sera comme le jardin d’Eden : « Cette terre dévastée est devenue comme un jardin d’Eden; et ces villes ruinées, désertes et abattues, sont fortifiées et habitées ».

À ce moment-là, Dieu conclura Sa Nouvelle Alliance avec toute la terre, à commencer par Israël : « Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai mes lois dans leur esprit, je les écrirai dans leur coeur; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. Aucun n’enseignera plus son concitoyen, ni aucun son frère, en disant: Connais le Seigneur! Car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu’au plus grand d’entre eux » (Hébreux 8:10-11).

Ces conditions existeront jusque dans la période représentée par la fête suivante, qui a lieu immédiatement après la fête des tabernacles et qui est une fête distincte de cette dernière.

Le Huitième Jour

Le lendemain du 7e jour de la fête des tabernacles – le 8e jour – les Israélites devaient observer un dernier jour saint dans le cycle de fêtes ordonnées par Dieu (Lévitique 23:36, Lévitique 23:39).

Bien qu’étant une fête à part, le Huitième Jour est lié à la fête des tabernacles – ou fête de la récolte – car il célèbre lui aussi la récolte spirituelle future de l’humanité, préfigurant des événements devant avoir lieu immédiatement après le règne millénaire de Christ et de Ses saints ressuscités et transformés.

La période de paix et de prospérité de 1000 ans pour toute la famille humaine sur ce globe servira d’étape à une augmentation énorme de la récolte tardive des vies humaines.

Il est en effet précisé, dans Apocalypse 20:5, que « les autres morts » revivront quand les 1000 ans seront accomplis. Cela inclut tous les êtres humains ayant vécu dans l’histoire – depuis Adam jusqu’au Second Avènement du Christ – et n’ayant jamais été convertis à la voie divine, et qui pourraient se chiffrer à des milliards et des milliards d’individus.

Ils seront ressuscités à une autre vie physique et se verront offrir l’occasion d’être sauvés lors d’une période de jugement (à comparer avec Ézéchiel 37:1-14 ; Matthieu 11:20-24 ; Matthieu 12:41-42 ; 1 Pierre 2:12; Apocalypse 20:11-12).

Cette période est parfois appelée « le Jugement du Grand Trône Blanc », les morts ressuscités dont il est question dans Apocalypse 20:11-12 se tenant devant le trône de Dieu.

Le Jugement du Grand Trône Blanc ne correspond pas à une condamnation rapide de ces êtres, mais à une période d’évaluation et de mesures correctives s’étendant à la nouvelle vie des personnes ressuscitées, similaire au jugement sur toute une vie des saints de Dieu vivant aujourd’hui, et qu’Il veut sauver et non condamner (voir 1 Pierre 4:17 ; 1 Corinthiens 11:31-32).

Hélas, tous ne choisiront pas d’être sauvés. Ceux qui refusent tout compte fait de se repentir seront détruits dans un étang de feu (Apocalypse 20:14-15 ; Apocalypse 21:8). Mais l’immense majorité des êtres humains sera sauvée ; les personnes qui se seront repenties deviendront alors des êtres spirituels immortels comme ceux faisant partie de la première résurrection.

Toute la création sera effectivement transformée. La beauté, la paix et la prospérité qui régneront sur terre pendant le règne millénaire de Christ continueront de régner pendant la période du Jugement du Grand Trône Blanc.

Et ensuite, la terre et l’espace tels que nous les connaissons à présent céderont la place à de nouveaux cieux et à une nouvelle terre où Dieu le Père et Jésus-Christ habiteront avec l’humanité glorifiée pour l’éternité (Apocalypse 21-22).

Le puzzle reconstitué

Les fêtes divines nous aident à reconstituer le puzzle prophétique relatif à la manière dont l’humanité doit être sauvée, effectuant la mise au point sur le plan magistral du Tout-Puissant.

De la récolte de Jésus-Christ – Prémices des prémices – à celle des prémices du temps présent, jusqu’à celle du reste de l’humanité dans le monde à venir, le plan de Dieu aura impliqué tout le monde, dans un ordre particulier.

Ce plan nous est rappelé chaque année grâce aux sept fêtes bibliques de l’Éternel, calquées sur les trois saisons de récoltes dans la terre d’Israël.

Quelle bénédiction et quel privilège que de comprendre que Dieu va tout compte fait offrir le salut à tout le monde, et que nous avons ainsi la possibilité de vivre, dès à présent, selon Son appel !