Où ce nouveau désordre mondial va-t-il nous conduire ?

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Où ce nouveau désordre mondial va-t-il nous conduire ?

Les drames affligeant ce monde déchiré par les guerres augmentent d’année en année. A l’heure où j’écris ces lignes, d’après le Times de Londres, a lieu un « massacre tenu secret », 20 000 civils ayant été tués au Sri Lanka lors de l’assaut final mené contre les tigres tamouls (29 mai 2009). L’article en question précise que le nombre réel des victimes est trois fois plus élevé que le chiffre officiel, le nombre de morts étant dû aux bombardements aveugles d’une région où se trouvent beaucoup de réfugiés.

L’article, en première page du Times, continuant sur deux autres pages, photos à l’appui, révèle les faits choquants reportés par plusieurs journalistes. Il y est en outre précisé que « l’organisme des Nations Unies enquêtant sur les violations des droits de l’homme a exonéré le Sri Lanka de toute accusation ». Un article adjacent explique que « le soutien accordé à cette résolution laissant fort à désirer provenait des suspects habituels, la Chine, la Russie, l’Inde, le Pakistan et plusieurs autres nations asiatiques islamistes ayant fermement l’intention d’empêcher qui que ce soit d’enquêter sur les violation des droits de l’homme chez eux comme ailleurs ». De telles horreurs devraient nous pousser à nous demander où va notre pauvre monde.

Où en sommes-nous dans le panorama des prophéties bibliques ?

Notre monde est au bord du gouffre

Les pronostiqueurs de ce monde, les auteurs et les journalistes réfléchis et cultivés, sonnent l’alarme.

L’auteur et éducateur James Martin, fondateur de l’Institut de la Science et de la Civilisation de l’université d’Oxford nous lance une sérieuse mise en garde : « En ce début de XXIe siècle, l’humanité est engagée sur une voie impraticable, une direction qui, si elle n’est pas rectifiée, conduit tout droit à des catastrophes aux conséquences désastreuses. Le présent siècle risque fort d’être le dernier de l’humanité, à moins qu’une nouvelle civilisation ne s’embarque pour un avenir bien plus spectaculaire » (The Meaning of the 21st Century, 2007, préface).

Les choix et les options de l’humanité deviennent de plus en plus limités. Plusieurs observateurs perspicaces de la scène mondiale reconnaissent que nous devons nous hâter de modifier nos voies ou nous attendre à une existence misérable dans un monde chaotique et désemparé. Ou bien il est « moins une », ou bien nous avons déjà franchi le point de non retour.

L’historien, auteur et journaliste de faits divers Robert Harvey a déjà lancé son propre avertissement : « Si l’on ne prend pasles mesures nécessaires, alors que la tiédeur rassurante du soleil couchant du XXe siècle laisse la place à la faible lueur de l’aube du XXIe siècle, nous allons scruter le même horizon d’horreurs universelles que nos grands-parents, cette fois au travers d’un nuage nucléaire. Le monde est bien plus dangereux qu’il ne l’a été pendant près de cinquante ans » (Global Disorder, 2003, p. 32).

Le patriote et ancien président tchécoslovaque Vaclav Havel a déclaré que « les conflits culturels se multiplient, et sont à présent plus dangereux qu’à n’importe quel autre moment dans l’histoire » (cité par Samuel Huntington, The Clash of Civilizations and the remaking of World Order, 1997, p. 28).

Une euphorie optimiste qui n’était qu’une illusion

À la suite du démantèlement du mur de Berlin en 1989, de l’éclatement subséquent de l’Union Soviétique et de l’écroulement du communisme en Europe de l’Est, plusieurs dirigeants mondiaux comme George Bush (1988-1992) ont fait allusion à un « nouvel ordre mondial » possible. L’euphorie qui a accompagné de telles déclarations ressemblait étroitement au climat qui a régné à l’issue de la Première Guerre mondiale (1914- 1918) qui, disait-on, allait « mettre fin à toutes les guerres ».

L’auteur et philosophe connu Frances Fukuyama a qualifié le passé négatif de l’humanité de « fin de l’histoire », les hommes s’apprêtant, supposément, à s’engager dans une ère libérale utopique.

Les Nations Unies, aux yeux de beaucoup, allaient enfin assumer leur rôle légitime dans le monde, leur maintien de la paix présidant un nouvel âge de bonne entente entre pays.

Malheureusement, tout ce bel optimisme s’est avéré être basé sur une illusion trompeuse. S’il est vrai que cette période représentait un court laps de temps pendant lequel l’humanité aurait pu instaurer un nouvel ordre mondial, cela n’a pas réussi, et aucune mesure positive évidente n’a été prise en ce sens. Le monde, en fait, allait assister à des drames comme l’attaque terroriste du 11 septembre 2001, à l’affaiblissement évident de l’autorité des gouvernements, et à l’intensité croissante des conflits religieux, tribaux et ethniques exacerbés par certaines ambitions islamiques radicales.

Après avoir décrit les conditions mondiales chaotiques au temps de la fin, qui ressemblent fort à celles qui existent à présent partout autour de nous, le Christ déclara : « Tout cela ne sera que le commencement des douleurs ».

Le défunt professeur et analyste politique de Harvard Samuel Huntington (1927-2008) a, il y a un peu plus d’une décennie, fort bien résumé certains de nos problèmes croissants dans son livre The Clash of Civilizations and the Remaking of World Order :

« La victoire de l’Occident sur la Guerre Froide n’a produit aucun triomphe, mais de l’épuisement. L’Occident s’inquiète de plus en plus de ses problèmes et de ses besoins internes, à l’heure où il fait face à une croissance économique laborieuse [à présent une crise économique mondiale], où parmi ses populations la natalité est en baisse, le chômage augmente, les gouvernements affichent des déficits énormes, où la conscience professionnelle se raréfie, les gens n’économisent plus, où dans de nombreux pays les désordres sociaux tels que la drogue et les crimes se multiplient » (p.82).

Que ce bref résumé était prophétique ! Le monde a, certes, empiré, depuis que ces propos ont été tenus. Pourtant, le pire est encore à venir. Après avoir décrit les conditions mondiales chaotiques au temps de la fin, qui ressemblent fort à celles qui existent à présent partout autour de nous, le Christ déclara : « Tout cela ne sera que le commencement des douleurs » (Matthieu 24:8 ; c’est nous qui soulignons tout au long de cet article).

Les nouvelles que tous souhaiteraient ne plus avoir à entendre

Les nouvelles ci-dessus ne représentent que la partie cachée de l’iceberg. Les détails sont effrayants et donnent à réfléchir.

Songez à la crise actuelle. Le fabricant d’automobiles General Motors, qui a passé pendant longtemps pour être le symbole du capitalisme américain – et qui représentait jadis 1/10e de l’économie du pays – a cessé totalement sa production l’été dernier dans plusieurs de ses usines et cela pendant plusieurs semaines, certaines d’entre elles sont à présent fermées. Sa faillite, qui a provoqué la disparition de 21 000 emplois et de 2 600 concessionnaires, a durement affecté l’économie américaine.

Le gouvernement fédéral est devenu en partie propriétaire de ladite société, et, comme on l’a fait remarquer, GM représente dorénavant les initiales de « Gouvernement Motors » [les moteurs du gouvernement]. Les Etats-Unis deviennent- ils un pays socialiste ?

Chrysler, la 3e plus grande société américaine, a dû déclarer faillite. Près de 800 concessionnaires ont dû fermer leurs portes. Ford s’en sort à grand-peine, ses finances étant un peu meilleures que les deux autres grands fabricants d’automobiles. Detroit est en train de devenir un désert économique.

Beaucoup de gouvernements sont déficitaires. Une inflation galopante ou une augmentation des impôts menacent de nombreux pays. Nous avons oublié le vieux proverbe biblique qui dit que « celui qui emprunte est l’esclave de celui qui prête » (Proverbes 22:7). Il faudra bien un jour payer la facture.

Des nouvelles inquiétantes

« La Corée du Nord a annoncé […] qu’elle abandonnait l’armistice ayant mis fin [en 1953] à la guerre de Corée […] et a menacé d’ouvrir les hostilités si l’on essayait d’inspecter ses bateaux à la recherche d’armes de destruction massive » (The Times, 28 mai 2009).

Avec l’essai, l’an dernier, d’une bombe nucléaire de la taille de celle d’Hiroshima ; la remise en marche d’un réacteur pour la fabrication de carburant nucléaire ; la mise à feu expérimentale d’une nouvelle fusée ; les menaces de représailles militaires mille fois plus fortes, à quoi faut-il s’attendre de la part de la Corée du Nord ? Voilà un pays qui fait monter les enjeux, menaçant d’attaquer la Corée du Sud.

Son armée compte 950 000 combattants, tandis que la Corée du Sud n’en compte que 420 000 et a moins d’armements.

Pourquoi s’étonner, dans ces conditions, si le général MacArthur, héros de la Deuxième Guerre mondiale, a voulu, pendant la Guerre de Corée, en finir une fois pour toutes avec cet État, quitte à s’attirer les foudres de l’opinion publique. Des hommes de moindre stature ont opté pour une impasse, la division de la Corée en deux pays, de part et d’autre du 38e parallèle. À présent, après 50 ans de tensions, nous ne sommes pas plus avancés.

Il n’y a que Dieu qui puisse sauver l’humanité, en envoyant Jésus-Christ ici-bas pour nous soustraire au chaos que nous avons provoqué.

Le journaliste et auteur Max Hastings, est connu pour son franc parler. Son titre, dans le Daily Mail du 28 mai de l’an passé était le suivant : « Le dirigeant de la Corée du Nord est peut-être fou. N’empêche que ses menaces révèlent l’impotence de l’Amérique et l’amoralisme des Chinois ».

Ledit journaliste souligne ensuite le fait que non seulement la plupart des 23 millions de citoyens nord-coréens « vivent au seuil de la famine », mais aussi que « près de la moitié de ses maigres revenus nationaux sont gâchés sur les forces armées et sur le programme nucléaire ». La République Populaire de Chine est en bien meilleure position que les autres pays pour faire obstacle à la Corée du Nord, mais elle ne le fait pas. Elle a son propre agenda.

Kim Jong II rivalise avec Robert Mugabe du Zimbabwe en tant que dictateur impitoyable peu soucieux de son peuple, étant disposé à le laisser mourir de faim pour se maintenir au pouvoir. « Comme un lion rugissant et un ours affamé, ainsi est le méchant qui domine sur un peuple pauvre » (Proverbes 28:15).

Hastings poursuit en ces termes : « Le fait même qu’il [Kim Jong Il] se livre à ce genre de rodomontade devant tout le monde en dit long sur l’ordre global changeant et en particulier sur la perte croissante d’autorité des Etats-Unis et de leurs alliés ».

Que dissimule le déclin de l’Occident ?

Dans les années 60, un théoricien politique, James Burnham a écrit un livre intitulé Suicide of the West [le suicide de l’Occident]. Il a commencé par y faire remarquer qu’entre 1900 et 1960, les Occidentaux ont perdu beaucoup de leurs acquis, tant au niveau de leurs territoires qu’à celui de leurs populations par rapport au restant du monde. Burnham était songeur.

Ses conclusions ne surprennent pas les lecteurs assidus de la Bible : « La contraction de l’Occident ne saurait s’expliquer par un manque de ressources économiques ou de pouvoir politique et militaire… il faut donc en conclure que les causes primordiales de ce rapetissement de l’Ouest [qui se poursuit en ce XXIe siècle] … ont été internes et non quantitatives ; impliquant soit des changements structurels, soit des facteurs intellectuels, moraux ou spirituels … bref … sa volonté de survivre » (1964, p. 22-24).

Ces commentaires sont pertinents. Ces « facteurs moraux ou spirituels » auxquels il fait allusion sous-entendent la croyance en Dieu et des critères tels que les Dix Commandements. La disparition de la croyance en un divin Créateur, jumelée de diverses situations impliquant une morale, joue un rôle important dans le déclin de l’influence et de l’autorité des pays occidentaux.

Ces causes puisent leurs racines dans le passé. Depuis plusieurs siècles, et de pair avec des théories comme celle de Charles Darwin qui essaya d’expliquer notre univers en rejetant l’existence d’un Créateur, beaucoup de gens se sont mis à remettre en question l’autorité et l’inspiration de la Bible. Ils se sont mis à tourner en dérision, comme un vulgaire mythe et une superstition, l’idée de la présence d’un règne spirituel longtemps accepté implicitement par ceux qui croyaient la Bible.

« Dans les universités les plus réputées du monde, des sceptiques se sont mis à défier la validité et l’exactitude de la Bible, et le raisonnement scientifique… est devenu à l’ordre du jour. On a enseigné à plusieurs générations de responsables à rejeter tout ce qui ne peut pas se mesurer par des méthodes scientifiques » (2001, p.10).

Ayant rejeté la révélation divine contenue dans la Bible, les êtres humains se sont privés de la connaissance qui fait la lumière sur l’état dramatique de notre monde actuel.

La Bible révèle l’existence d’un règne spirituel dans lequel des milliards d’anges justes servent Dieu le Père et Son Fils Jésus- Christ (Apocalypse 5:11). Néanmoins, certains de ces anges que Dieu a créés ont chuté.

L’Écriture indique qu’un tiers des anges a décidé de suivre Satan le diable, le séducteur suprême, dans une rébellion contre leur Créateur (Apocalypse 12:4).

Le zeitgeist affligeant l’humanité

L’Apocalypse, rédigée par l’apôtre Jean, contient l’un des passages charnières de la Bible. Le chapitre 12 nous parle du « serpent ancien, appelé le diable et Satan […] qui séduit toute la terre » (Apocalypse 12:9).

Réfléchissez un instant à ce que déclare ce verset. Il y est précisé que la vaste majorité des êtres humains ne vivent pas en harmonie avec Dieu. Les gens croient à toutes sortes de mensonges [bien que convaincus du contraire] ; ils souscrivent à toutes sortes de philosophies trompeuses.

Un autre passage biblique également écrit par l’apôtre Jean parle de cette séduction spirituelle à la base : « Nous savons que nous [les vrais chrétiens] sommes de Dieu, et que le monde entier est sous la puissance du malin » (1 Jean 5:19).

On blâme souvent quelqu’un d’autre pour ses problèmes. Telle nation en blâme une autre. Les vrais chrétiens, pour leur part, savent que « nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12).

Comme cela a été mentionné au début de cet article, l’humanité, dans son ensemble, n’a aucune idée des forces spirituelles agissant contre elle. Notamment du règne invisible démoniaque détenant le pouvoir d’influencer les pensées des êtres humains, les poussant à échafauder des actes de folie et à les accomplir.

On se sert parfois d’un mot pour décrire le climat intellectuel, moral et culturel d’une ère particulière : zeitgeist. Il est question de « l’esprit de l’époque ». Pour la plupart de l’histoire humaine, rares sont ceux qui se rendent compte que la vraie origine de cet « esprit de l’époque », l’attitude de base de cette ère, a toujours été le règne invisible démoniaque dirigé par Satan le diable, le « dieu de ce siècle » (2 Corinthiens  4:4).

Zeitgeist est un terme allemand, et c’est au coeur de l’Europe Centrale que va surgir l’une des pires séductions ayant affligé l’humanité. Une nouvelle superpuissance s’apprête à apparaître dans cette région du monde, là où une partie de l’empire romain d’autrefois se trouvait.

Le livre de Daniel, dans l’Ancien Testament, et le livre néo-testamentaire de l’Apocalypse décrivent tous deux une ultime renaissance de l’empire romain (la 4e grande puissance géopolitique décrite par Daniel) dirigée par deux individus charismatiques que la Bible appelle « la bête » (son chef politique) et « le faux prophète » (son chef religieux).

Évoquant une foule d’individus au temps de la fin de l’ère présente, la Bible déclare qu’ils « adorèrent le dragon [Satan], parce qu’il avait donné l’autorité à la bête; ils adorèrent la bête, en disant: Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle ? » (Apocalypse 13:4)

Cette séduction sera telle que les habitants de la terre adoreront le diable et son principal instrument, lequel blasphémera Dieu (Apocalypse 13:6). Et ce subterfuge satanique sera si puissant que l’immense majorité des êtres humains n’auront aucune idée de ce qui aura lieu dans leur monde.

De nos jours, la plupart des gens n’ont que faire des avertissements divins contenus dans les pages de la Bible. Quand des événements d’une énorme portée exigent des mesures ; quand l’état effrayant dans lequel se trouve le monde incite à se poser des questions et à réfléchir profondément, les masses s’assoupissent.

Prenez par exemple la présentation des kiosques à journaux : la plupart des revues se vautrent dans le sensationnel et les ragots et sont souvent pure perte de temps. Il est bien difficile de trouver quelque chose d’intéressant à lire. L’obsession de l’étalage de la vie privée des célébrités qui collectionnent des aventures plus ou moins décousues, défie toute logique.

Les êtres humains ne peuvent pas s’en sortir

Nous avons cité plusieurs sources séculières, plusieurs ouvrages et journaux. La plupart ont été écrits par des auteurs ayant étudié les courants géopolitiques mondiaux pendant des années, et leur expertise est appréciable. Et pourtant, on se dit souvent que si les dirigeants politiques suivaient leurs conseils, tout finirait par s’arranger.

La sagesse d’un père fondateur américain respecté indique le contraire. Leurs mandats présidentiels terminés, John Adams et Thomas Jefferson s’écrivirent longuement, jusqu’à leur mort, le 4 juillet 1826 date marquant le cinquantenaire de la Déclaration d’Indépendance par le Congrès continental. Dans une lettre datée du 9 juillet 1813, Adam écrivit à Jefferson :

« Là où toutes les autres sciences ont progressé, celle du gouvernement fait du surplace ; on ne comprend plus guère et l’on n’agit guère mieux à présent qu’il y a 3 ou 4 000 ans. À quoi cela est-il dû ? À mon avis, les partis et les factions ne souffrent pas, ne permettent pas, qu’on effectue des améliorations.

« Dès que quelqu’un propose quelque chose de mieux, son concurrent s’y oppose. À peine découvre-t-on ou invente-t-on une amélioration de la condition humaine ou dans l’ordre social, qu’aussitôt la partie adverse la critique, la déforme, la vilipende, la ridiculise, l’insulte et la persécute » (cité par Norman Cousins, In God We Trust, 1958, p. 231).

C’est bien là le talon d’Achille des gouvernements démocratiques, toujours animés d’un esprit revanchard et contradictoire. Les partis d’opposition adverses font tout pour décrocher les postes élevés, plutôt que d’aider les dirigeants en place à gouverner sagement.

Les gouvernements humains, imparfaits (y compris les organismes composés de plusieurs nations, comme l’Organisation des Nations Unies et l’Union Européenne) ne vont certainement pas maîtriser ces problèmes énormes du monde. Un nouveau président ne va pas changer la voie dans laquelle l’Amérique s’est engagée. Et ce n’est pas non plus un changement d’administration national qui pourra inverser le déclin apparemment irréversible de la moralité et du caractère des individus.

Seule l’instauration d’un gouvernement divin, le Royaume de Dieu, peut vaincre les imperfections et les jugement faussés des êtres humains. La Bible révèle qu’avec l’avènement de ce Gouvernement, aura lieu le « rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de Ses saints prophètes » (Actes 3:21). C’est alors, et à cette époque-là seulement, que nous aurons le genre de gouvernement auquel les hommes n’ont cessé d’espérer. Aucune autre solution ne donnera de résultats satisfaisants.

Il n’y a que Dieu qui puisse sauver l’humanité, en envoyant Jésus-Christ ici-bas pour nous soustraire au chaos que nous avons provoqué. Il va restaurer la bonne forme de gouvernement. L’Apocalypse a une annonce formidable ; elle publie une nouvelle qui retentira bientôt par toute la terre : « Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ; et il régnera aux siècles des siècles » (Apocalypse 11:15).