Que signifie cette vague mondiale de terrorisme ?

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Que signifie cette vague mondiale de terrorisme ?

La brutalité extrême de la dernière vague d'attaques terroristes dans le monde nous a profondément choqué.

Le 25 août 2004, dans la soirée, plusieurs explosions déchiraient, à quelques minutes d'intervalle, deux avions russes. Deux femmes terroristes, venaient de faire détonner des explosifs qu'elles avaient dissimulés à bord. Quatre vingtneuf personnes périrent dans les explosions.

Moins d'une semaine plus tard, le 31 août, dans le désert israélien, deux kamikazes explosaient dans des autobus à Beer-Schéba, tuant 16 autres personnes, et en blessant 102. Le nombre des victimes aurait été bien plus élevé si le conducteur du deuxième autobus n'avait pas eu l'initiative d'ouvrir les portes de son véhicule en voyant le premier autobus exploser, permettant ainsi à plusieurs de ses passagers de sortir avant que n'explose la deuxième bombe.

Le même jour, en Irak, un groupe de terroristes exécuta douze travailleurs népalais travaillant comme cuisiniers et blanchisseurs pour une compagnie jordanienne. Les terroristes décapitèrent un homme, firent aligner les autres, et les exécutèrent en leur tirant dans le dos.

Le lendemain, le 1er septembre, de 40 à 50 terroristes armés jusqu'aux dents et comprenant plusieurs femmes portant des ceintures chargées d'explosifs saisirent des centaines de personnes, instituteurs, parents et élèves réunis pour fêter le premier jour de l'année académique à Beslan, en Russie. Plusieurs des agresseurs crièrent « Allah Akbar » (Allah est grand) en se rendant maîtres des lieux.

Deux jours plus tard, le 3 septembre, l'explosion accidentelle de la ceinture de l'une des femmes, déclencha une prise d'assaut de l'école par les soldats russes. Dans l'échange sanguinaire de coups de feu qui s'ensuivit, plus de 330 otages, dont plus de la moitié étaient des enfants, furent tués et des centaines de personnes furent blessées. Beaucoup reçurent des balles dans le dos alors qu'ils essayaient de fuir.

Les 21 et 22 septembre, des terroristes irakiens décapitèrent deux ingénieurs américains kidnappés à Bagdad la semaine précédente. Des images horribles de meurtres furent retransmises sur Internet. Quelques semaines plus tard, un ingénieur civil britannique qui avait été pris en otage, fut pareillement exécuté.

Lors d'une attaque particulièrement cruelle, trente cinq enfants et sept autres Irakiens furent tués le 30 septembre dans une série d'attentats suicides dans des voitures piégées. Le premier terroriste suicide déclencha une explosion à la fin d'une cérémonie marquant la mise en service de l'usine de traitement d'eaux usées de Bagdad. Plusieurs dizaines d'enfants et de badauds s'approchèrent pour voir l'épave, deux autres terroristes en voiture se firent exploser, provoquant un carnage.

Le 1er octobre, un autre terroriste se fit exploser dans une mosquée chiite dans la ville pakistanaise de Sialkot, tuant trente personnes. Six jours plus tard, une bombe télécommandée fit exploser une voiture lors d'un rassemblement religieux sunnite à Multan, au Pakistan, tuant quarante personnes et faisant plusieurs blessés.

Le 7 octobre, vers 22 h 15, des explosions provenant apparemment de deux voitures chargées d'explosifs et d'une femme kamikaze provoquèrent l'écroulement d'une aile d'un hôtel de dix étages dans un centre de villégiature égyptien sur la mer Rouge, tuant trente quatre personnes et faisant plus de cent blessés. Parmi les morts, se trouvaient une douzaine d'Israéliens, neuf Égyptiens, neuf Russes et deux Italiens. Peu après, des voitures piégées explosèrent dans deux terrains de camping voisins, tuant quatre autres personnes.

Le 22 octobre, un autobus transportant surtout des femmes employées par une compagnie d'aviation irakienne et au ministère de l'aviation civile allant travailler à l'aéroport international de Bagdad fut attaqué par plusieurs hommes armés de fusils automatiques et de grenades. Au moins quatre femmes furent tuées et une douzaine grièvement blessées.

Ce que ces attentats ont en commun

Il s'agit là seulement de quelques-uns des attentats horribles ayant outré le monde ces derniers mois. Qu'est-ce que ces actes ont en commun ? Tous ont été commis au nom de la religion, de l'islam pour être plus précis.

Or, cela, les reportages sur ces événements n'en parlent guère. L'auteur Daniel Pipes, analyste du Moyen-Orient et membre du groupe de travail sur le terrorisme et ses méthodes, au Département américain de la Défense, a écrit dans un article du 7 septembre que les médias occidentaux « hésitent généralement à employer le mot « terroriste », lui substituant des euphémismes.

Prenons le cas de la prise d'assaut s'étant soldée par la mort de 400 personnes (des enfants pour la plupart) à Beslan, en Russie, le 3 septembre 2004. Les journalistes se sont plongés dans leurs dictionnaires pour y trouver au moins vingt synonymes de « terroriste ».

Puis il fournit une liste d'euphémismes employés par les journalistes et les éditeurs pour décrire des individus qui massacrent sans pitié des écoliers et des innocents : « assaillants, attaquants, ravisseurs, combattants, tireurs, preneurs d'otages, insurgés, radicaux, séparatistes et activistes ».

Le Dr Pipes conclut : « Les nombreux euphémismes employés pour "terroriste" voilent la réalité des graves menaces pesant sur le monde civilisé. Il est déjà navrant que sur cinq articles parlant des atrocités de Beslan, un seul d'entre eux évoque leurs liens avec l'islam ; le pire, c'est le miasme des termes cachant au public le fléau du terrorisme ».

Les musulmans ne sont pas tous des terroristes, mais tous les terroristes sont des musulmans

La plupart des journalistes occidentaux et de nos médias, tenant à être « politiquement corrects » et, dans certains cas, à cause de certaines lois bannissant l'expression désagréable des faits comme s'il s'agissait de termes incitant à la haine, ne sont pas disposés à reconnaître l'origine de cette terreur. Il est vrai qu'un certain nombre de musulmans critiquent ouvertement les horreurs perpétrées au nom de leur religion.

Abd Al-Rahman Al-Rashed, directeur de la chaîne d'actualités Al-Arabiya et ancien éditeur du quotidien londonien Al-Sharq Al-Awsat, a fait des aveux troublants dans ledit quotidien, dans un article intitulé « C'est triste à dire, mais tous les terroristes sont des musulmans ». Il y déclare :

« Évidemment, tous les musulmans ne sont pas des terroristes ; par contre, ce qui est certain et particulièrement douloureux, c'est que tous les terroristes sont des musulmans ».

« Les preneurs d'otages qui ont pris les enfants à Beslan… étaient des musulmans. Les autres preneurs d'otages, et les meurtriers des chefs et des travailleurs népalais en Irak étaient aussi des musulmans. Ceux ayant violé des femmes et commis des meurtres à Darfour, au Soudan, sont des musulmans, et ils ont pris d'autres musulmans comme victimes.

Les auteurs des attaques des tours à Riyadh et à Khobar en Arabie Saoudite étaient des musulmans. Les deux femmes qui ont fait exploser les avions étaient aussi des musulmanes. La plupart de ceux ayant organisé les attaques suicides contre les autobus, les véhicules, les écoles, les maisons et les bâtiments, dans le monde entier, étaient des musulmans.

À une autre époque, pour nous, les extrémistes à tendances nationalistes ou gauchistes représentaient une menace et une source de corruption car ils adoptaient la violence comme forme de conversation et le meurtre comme raccourci facile pour atteindre ses objectifs.

À l'époque, la mosquée servait de refuge et la voix de la religion en était une de paix et de réconciliation. Les sermons traitaient volontiers d'un ordre moral et d'une vie rangée.

Puis les néo-musulmans entrèrent en scène. Une religion innocente et bénévole, reconnaissant que le meurtre est le plus haineux des crimes, était devenue le vecteur d'un message global incitant à la haine et un cri de ralliement universel à faire la guerre.

Nous ne saurions nous réclamer de ceux qui prennent en otages des écoliers. Nous ne pouvons tolérer parmi nous ceux qui enlèvent des journalistes, mettent à mort des civils, et font exploser des autobus. Nous ne pouvons pas les accepter comme étant des nôtres, quelles que soient les souffrances qu'ils évoquent comme justificatifs de leurs actes criminels. Ces gens-là ont maculé l'islam et sali son image.

Nous ne pouvons pas blanchir notre réputation à moins de reconnaître avec honte que le terrorisme est devenu une entreprise islamique ; un monopole quasiment exclusif détenu par des musulmans, hommes et femmes ».

« Ce sont tous des actes islamiques »

Mundir Badr Haloum, conférencier dans une université syrienne, a écrit un article dans le journal libanais Al-Safir du 13 septembre dernier, reconnaissant lui aussi que les musulmans sont à l'origine de quasiment tous les actes de terrorisme dans le monde, et réclamant des réformes majeures dans l'islam. Nous reproduisons quelques extraits de son article.

« Douze citoyens népalais sont abattus ? L'islam ! Une bombe explose dans une station de métro ? L'islam ! Un avion civil s'écrase ? L'islam ! Une école est prise d'assaut, et cinquante enfants sont morts, un pour chaque terroriste ? L'islam ! À tel endroit, une bombe explose dans un autobus ? Une autre dans un train ? Et avant cela, des bombes ont explosé dans des hôpitaux et des théâtres ? L'islam ! »

« L'islam est attaché à toutes les organisations qui décapitent les gens avec des couteaux tout en récitant le Fatiha (le premier chapitre du coran) comme une prière, avant l'exécution. Les victimes, chrétiens, bouddhistes, juifs sont abattues comme des bêtes, à la manière islamique. Après tout, il s'agit seulement d'infidèles, d'ennemis réels ou en puissance, ou d'amis de leurs voisins, etc. »

« Le terrorisme ignoble, cela existe, et l'on ne peut faire autrement que de reconnaître son identité islamique. Ce dont a besoin l'islam (comme réformes) ou, pour être plus précis, les réformes que nous avons besoin de voir l'islam effectuer, ce sont ni plus ni moins que les régimes politiques arabes soient changés…Ce dont nous avons besoin, c'est d'individus capables de reconnaître sans crainte que le terrorisme réside en nous, les musulmans, et que nous devons l'exorciser. Malheureusement, tout délai présage la mort. »

Une religion de guerre ou de paix ?

Il est facile de voir l'angoisse contenue dans ces aveux d'hommes sincères et bienveillants. Ils ont vu leur religion utilisée comme excuse pour exécuter des innocents, hommes, femmes et enfants dans de nombreux pays, sur plusieurs continents. Ils ont vu des pratiquants transformer leur religion, de relativement paisible qu'elle était ces derniers siècles, en un mouvement agressif et violent.

Le coran livre saint de l'islam contient des passages exhortant ses fidèles à avoir des rapports paisibles avec les autres, à coexister avec leur prochain. Les musulmans citent ces passages pour prouver que l'islam est une religion paisible :

« Nous vous avons créés d'un homme et d'une femme, et avons fait de vous des nations et des tribus afin que vous puissiez faire connaissance les uns avec les autres" (49:13). Ce passage est une exhortation à la bienveillance envers autrui, à chercher à se connaître ».

« Nul ne cherchera à imposer sa religion » (2:256). En d'autres termes, nul ne devrait forcer qui que ce soit à se convertir à l'islam.

« Lutte au nom d'Allah contre ceux qui luttent contre toi, mais ne sois pas le premier à attaquer. Allah n'aime pas les agresseurs » (2:190). On pense généralement que, d'après ce passage, les musulmans ne sont pas supposés démarrer les hostilités et ne devraient pas attaquer les non combattants.

« Quand quelqu'un tuera un être humain sauf pour administrer un châtiment pour un crime ou autre méchanceté dans le pays, ce sera comme s'il avait tué toute l'humanité ; et quand quelqu'un sauvera une vie humaine, ce sera comme s'il avait sauvé toute l'humanité » (5:32).

Le meurtre dans le Coran

Ce livre saint de l'islam contient en outre des passages incitant à la violence et à la guerre contre les non musulmans.

Le passage ci-dessus déclare ensuite : « Ceux qui font la guerre à Allah et à son apôtre (Mahomet) et répandent le désordre dans le pays seront abattus ou crucifiés ou auront une main et le pied opposé coupés ou seront bannis du pays. Ils passeront pour honteux en ce monde et seront sévèrement punis dans l'au-delà » (5:34).

« Quand les mois sacrés seront passés, mets à mort les idolâtres partout où tu pourras les trouver. Arrête-les, Assiège-les, et tends-leur partout des embuscades » (9 : 5).

« Croyants, faites-la guerre aux infidèles qui vivent autour de vous. Faites preuve de fermeté à leur égard. Sachez qu'Allah est avec le juste » (9:123).

« Combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'idolâtrie et que la religion d'Allah [l'islam] règne suprême » (2:193). « Mahomet est l'apôtre d'Allah. Ses disciples sont impitoyables à l'égard des incroyants mais miséricordieux les uns envers les autres » (48:29).

La raison pour laquelle la décapitation est devenue la méthode préférée d'exécution parmi les terroristes se trouve dans Sura 47 : 4 « Quand tu rencontres les incroyants sur-le-champ de bataille, décapite-les. »

Les kamikazes lisent Sura 47 : 7 qui, selon, eux, promet le paradis à ceux qui meurent au service d'Allah « Quant à ceux qui meurent au service d'Allah, il ne permettra pas que leurs oeuvres périssent, il les accueillera dans le paradis dont il leur a parlé ».

L'islam contre le monde

Comment expliquer ces points de vues diamétralement opposés dans le coran ? Beaucoup d'érudits ayant étudié le Coran ont conclu que les passages en faveur de relations paisibles ont été rédigés par Mahomet quand il était encore relativement jeune, avant qu'il ait acquis un grand nombre de disciples, quand la paix était dans son intérêt et celui de ses disciples. Ils pensent que les passages incitant à la violence et à la guerre furent rédigés plus tard, après qu'il fut devenu militairement puissant et en mesure d'imposer sa volonté à ceux qui, en temps normal, n'auraient pas suivi sa nouvelle religion.

Que cette opinion soit correcte ou non, les musulmans militants peuvent trouver dans le coran beaucoup de passages (comme ceux cités ci-dessus) leur ordonnant, selon eux, à faire la guerre aux infidèles, c'est-à-dire, entre autre, à tous ceux qui ne sont pas musulmans.

Ils trouvent en outre dans ces passages un justificatif pour tous les actes haineux comme la décapitation de leurs otages et leurs attentats suicidaires.

Ces points de vue ne sont pas rares. Un sondage effectué dans plusieurs pays musulmans il y a quelques mois a révélé que, pour la moitié des Pakistanais, les attentats visant les Israéliens et les troupes américaines en Irak sont justifiés. En Jordanie et au Maroc, deux autres pays musulmans où le sondage a été effectué, plus des deux tiers des personnes interrogées ont déclaré qu'à leur avis ces attentats étaient justifiés.

Autre facteur clef dans l'approbation de ces méthodes terroristes : le point de vue musulman. Bernard Lewis, professeur honoraire à Princeton University et auteur de plusieurs ouvrages sur le Moyen-Orient explique ce point de vue dans un article ayant paru dans l'édition de septembre 1990 d'Atlantic Monthly:

« Du point de vue islamique classique, auquel beaucoup d'islamiques reviennent, l'humanité entière est divisée en deux catégories : la maison de l'islam, où la loi et la foi musulmanes passent en premier et le reste, la maison profane que les musulmans ont le devoir d'amener tout compte fait à l'islam par la guerre.

Mais la plus grande partie du monde se trouve toujours en retrait de l'islam, et même dans les contrées islamiques, du point de vue des radicaux, la foi de l'islam a été minimisée et la loi de ce dernier abrogée. Par conséquent, il faut commencer par mener une guerre sainte au niveau domestique, puis à l'étranger, contre l'ennemi infidèle commun » (c'est nous qui soulignons).

Un autre moment historique

Cette optique du monde explique pourquoi la plupart des guerres actuelles (guerres civiles y compris ) sont liées à l'expansion islamique, pourquoi les musulmans extrémistes insistent sur leur version de l'islam et dénigrent les points de vues plus modérés. Cela explique aussi certaines circonstances et certaines forces qui semblent pousser le monde vers ce que certains appellent la IIIe Guerre mondiale.

De l'avis de plusieurs historiens et experts, il se pourrait que l'islam soit simplement revenu à ses racines antérieures et se soit remis à concurrencer l'Occident en matière de suprématie. Ce ne serait pas la première fois.

Au VIIe siècle, Mahomet et ses successeurs, à base d'arguments ou par la force, répandirent leur nouvelle religion depuis la Mecque et Médine dans tout le Moyen- Orient, en Afrique du Nord et en Espagne. À l'Est, l'islam se répandit en Asie Centrale, jusqu'en Inde. En l'espace d'un siècle, l'un des plus grands empires de l'histoire avait été créé.

À mesure que l'islam se répandait, le christianisme, sous la forme de l'Empire byzantin (ou Empire Romain d'Orient) régressait. En fin de compte, la progression de l'islam fut stoppée à Poitiers en 732, un siècle après la mort de Mahomet.

Pendant plusieurs siècles, l'Europe fut plongée dans le Moyen-Âge (à cause, en partie, de l'isolement créé par ses voisins musulmans hostiles), le monde islamique bâtit la civilisation la plus avancée du globe, conduisant l'humanité dans la culture et la science. C'était l'âge d'or de l'islam, et beaucoup de musulmans en ont la nostalgie.

Pour réagir à la mainmise des musulmans sur les sites bibliques de la Terre Sainte et à leur présence à Jérusalem, la première croisade fut lancée en 1076. Les croisés européens reprirent la ville Sainte en 1099 et en furent maîtres jusqu'en 1187.

À la même époque, une deuxième vague expansionniste islamique eut lieu, et la religion se répandit encore plus, en Asie Centrale, en Inde, en Turquie, en Afrique sub-saharienne. Les marchands et les voyageurs musulmans la répandirent encore davantage en Chine, en Indonésie et dans la péninsule de Malacca.

L'Empire ottoman turc apporta une autre vague, moindre, d'expansion islamique. Les Ottomans détruisirent l'Empire Byzantin une fois pour toutes, avec la prise de Constantinople en 1453, et ils répandirent l'islam en Europe du sud-est, instaurant une situation qui allait provoquer des conflits interminables entre musulmans et les autres peuples des Balkans.

Comme le font remarquer plusieurs experts, il se peut que nous assistions aujourd'hui à la phase initiale d'une nouvelle période d'expansion islamique alimentée par le ressentiment provoqué par la prospérité et la décadence de l'Occident, et par les milliards de pétrodollars. Les musulmans projettent, ni plus ni moins, l'établissement ou la restauration légitime à leurs yeux d'un empire islamique devant à nouveau dominer le monde.

Évidemment, les États-Unis et leurs Alliés européens les en empêchent. Le souci numéro un de ces chefs d'états est que les dirigeants islamiques ou les terroristes ne décident d'appuyer cette vague d'expansion avec des armes nucléaires ou autres armes de destruction massive (comme celles dont disposent le Pakistan et que l'Iran et la Libye essaient de fabriquer ou de se procurer).

Un ami m'a parlé d'un voyage qu'il a fait récemment à Téhéran et lors duquel il a pu voir des panneaux géants sur les murs de plusieurs bâtiments. L'un de ces panneaux représente une carte de l'Amérique couverte de champignons nucléaires. Des fleuves de sang coulent et convergent sous sa frontière méridionale.

Le poster géant exprime de manière frappante le souhait nourri par certains Iraniens et certains musulmans. Il ne faut pas s'attendre à ce que la vague de terreur actuelle ne prenne fin de sitôt.

Le terrorisme sera stoppé

Quand ses disciples lui demandèrent quels signes accompagneraient son Second Avènement, le Christ répondit par un avertissement donnant à réfléchir : « Car alors, la détresse sera si grande qu'il n'y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu'à présent, et qu'il n'y en aura jamais » (Matthieu 24:21). Il parla aussi de « guerres et de bruits de guerres » et de nations s'insurgeant les unes contre les autres (Matthieu 24:6-7).

Une prophétie étonnante dans Daniel 11:40-45, révèle qu’« au temps de la fin » un dirigeant des territoires islamiques appelé « le roi du midi » se lèvera et défiera l'Occident.

Ce « roi du midi » provoquera une invasion européenne du Moyen-Orient qui se soldera tout compte fait par la disparition du monde tel que nous le connaissons. Le livre de l'Apocalypse indique que cette invasion provoquera une conflagration sans précédent d'armées et d'armements de destruction massive. Notre Seigneur interviendra juste à temps pour empêcher l'humanité de s'annihiler.

C'est alors, et alors seulement, que le terrorisme sera stoppé. Ce jour-là, quand les fausses religions et les philosophies meurtrières et oppressives auront été éliminées, « la terre sera remplie de la connaissance de l'Éternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent » (Ésaïe 11:9). À cette époque-là, comme l'a annoncé le prophète Michée, la terre ne sera plus sous le fléau de la terreur : « Une nation ne tirera plus l'épée contre une autre, et l'on n'apprendra plus la guerre. Ils habiteront chacun sous sa vigne et sous son figuier, et il n'y aura personne pour les troubler » (Michée 4:3-4).