Une délivrance nationale de l'esclavage

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Une délivrance nationale de l'esclavage

Par l'intermédiaire de Moïse et de son frère Aaron, Dieu envoya un message à son peuple : « Je suis l'Éternel, je vous affranchirai des travaux dont vous chargent les Égyptiens, je vous délivrerai de leur servitude, et je vous sauverai à bras étendu et par de grands jugements. Je vous prendrai pour mon peuple, je serai votre Dieu » (Exode 6:6-7).

Dans quel cadre cette promesse touchante au peuple de Dieu s'inscrit-elle ? Les anciens Israélites avaient vécu pendant plus de deux cents ans en Egypte quand, après la mort du patriarche Joseph, la persécution avait commencé, et la famille croissante de Jacob (dont le nom avait été changé en « Israël ») avait imploré Dieu de la délivrer de sa dure servitude.

Dieu entendit ses prières en protégeant le jeune Moïse et en s'assurant qu'il grandirait dans la famille privilégiée de Pharaon. Moïse avait besoin d'une formation spécialisée pour le rôle très délicat que Dieu lui confierait ultérieurement. « Moïse fut instruit dans toute la sagesse des Égyptiens, et il était puissant en paroles et en oeuvres » (Actes 7:22). À quarante ans, Moïse tua un maître de corvée égyptien qui brutalisait un esclave hébreu, et il dût s'enfuir dans le désert.

Quarante années supplémentaires seraient encore nécessaires avant que Moïse soit enfin spirituellement prêt, et qu'il ait acquis une résistance tenace pour conduire les Israélites hors d'Égypte dans des circonstances très éprouvantes.

Cette période dans le désert, loin de toute la pompe et du luxe de la cour égyptienne incitait à l'humilité. Moïse devint l'homme le plus doux sur la face de la terre (Nombres 12:3). Il ne s'estimait même pas à la hauteur de la tâche à laquelle Dieu l'avait laborieusement préparé.

La délivrance d'Israël préfigurait notre propre rédemption. Christ, en effet, est « notre Pâque » (1 Corinthiens 5:7-8).