Une supercherie anti-biblique de plus, réduite à néant

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Une supercherie anti-biblique de plus, réduite à néant

Peut-être avez-vous entendu parler du procès intenté contre Dan Brown, l'auteur de Da Vinci Code, qui aurait copié une bonne partie d'un autre livre écrit antérieurement – Holy Blood, Holy Grail, par Michael Baigent et deux autres auteurs. Baigent a perdu son procès, mais cela ne l'a guère dissuadé d'essayer d'exploiter l'énorme publicité engendrée par Da Vinci Code.

Les deux ouvrages prétendent que Jésus aurait épousé Marie Madeleine (ou Marie de Magdala), qu'elle aurait eu un enfant, et que la lignée de Christ se serait perpétuée en Europe. Ces « faits », à ce qu'ils prétendent, auraient scrupuleusement été étouffés pour éviter que le christianisme ne passe pour une supercherie.

Baigent revient à l'assaut avec un autre livre, une autre supercherie supposément « historique ». The Jesus Papers prétend que des documents – rédigés par Jésus Lui-même – sur papyrus, existent, « prouvant » qu'Il ne mourut pas de Sa crucifixion mais était encore vivant en l'an 45. Jésus aurait « admis », dans ces documents, qu'Il n'avait jamais eu la prétention d'être Dieu, qu'il s'agissait, en somme, d'un malentendu.

Pour tout étudiant sérieux de l'histoire, Baigent fait un certain nombre de déclarations ridicules. Il raconte, par exemple, que les documents décrits dans son livre auraient été découverts sous les fondations d'une vieille maison dans l'ancienne ville de Jérusalem, en 1961, par un Israélien en quête d'artefacts.

Quiconque sait ce qui se passe en matière d'archéologie, au Moyen-Orient, sait pertinemment qu'un papyrus ne se conserve pas plus de quelques années avec le climat qu'il fait à Jérusalem ; trop d'humidité. Le papyrus ne peut se conserver que dans des déserts où il fait extrêmement sec. Aucun document ancien périssable n'a jamais été découvert à Jérusalem ou dans les environs ; le papyrus y pourrit trop rapidement.

Baigent est en outre sûr de ce que ces prétendus documents déclarent. Pourtant, il ne connaît pas l'araméen, langue dans laquelle, selon lui, ceux-ci auraient été rédigés. Où se trouvent à présent ces documents ? Qui en a la garde ? Désolé de vous décevoir : il n'est pas en mesure de vous le révéler ! (Comme c'est pratique … pour lui !)

Baigent fait encore d'autres déclarations dont il est facile de prouver la fausseté. Il avance, par exemple, qu'il n'existe aucune autre mention de la crucifixion, en dehors de la Bible. Or, plusieurs historiens réputés et plusieurs dignitaires romains comme, entre autres, Josèphe, Tacite, Suétone, et Pline le Jeune, mentionnent tous Jésus. Plusieurs fournissent des détails de Sa crucifixion ; d'autres font remarquer qu'Il était Dieu pour Ses disciples.

Baigent oscille en outre entre deux opinions contraires à propos des Évangiles. Il commence par les qualifier de fraude quand ils contredisent ses idées, puis il les cite quand il y trouve une confirmation de son raisonnement !

The Jesus Papers contient encore beaucoup d'autres problèmes, beaucoup de spéculations qu'il prend pour des faits, aucune preuve vérifiable de nature à étayer sa thèse, et il nie tordre les faits contredisant sa théorie.

À l'instar d'autres ouvrages du même type, exposant supposément la fausseté des origines du christianisme, The Jesus Papers est plus un ouvrage de fiction qu'un exposé de faits, ce qui montre, une fois de plus, que certaines personnes ne reculent devant rien pour nier les revendications que la Bible peut avoir sur leurs vies. On prend malheureusement trop souvent la fiction pour de la réalité. Puissiez-vous ne pas tomber dans le piège de telles supercheries. Nous vous conseillons, comme nous avons coutume de le faire, de vérifier toutes choses !