Communiqué de M. Victor Kubik, président de l’Église de Dieu Unie : 20 août 2020

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Communiqué de M. Victor Kubik, président de l’Église de Dieu Unie

20 août 2020

Remplir notre objectif en tant que disciples de Jésus-Christ

Quel est l’indicateur le plus significatif par lequel les autres sauront que nous sommes les disciples du Christ ? En d’autres termes, qu’est-ce qui définit le plus le fait que nous sommes chrétiens ? Jésus le déclara très simplement lors du dernier jour de Sa vie sur terre : « À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » (Jean 13:35)

Bientôt, nous aurons l’occasion de démontrer cela au monde, car beaucoup voyageront pour rencontrer ceux qui partagent le « même sentiment », et pourront ainsi servir d’exemple dans un monde animé par un esprit différent.

Il existe une tradition ancienne qui encourage les Juifs à réciter mentalement, dès leur réveil, le Shema de Deutéronome 6. Selon cette tradition, cela permet de se mettre dans un état d’esprit spirituel pour le reste de la journée. Cette tradition importante est quelque chose que nous pourrions prendre en considération, car le verset 5 fut spécifiquement défini comme étant le plus grand commandement, par Jésus-Christ, notre Seigneur et Sauveur, le Chef vivant de notre Église.

Jésus l’expliqua clairement dans Marc 12:30-31 : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là. »

Jésus déclara que l’amour envers Dieu et l’amour envers notre prochain, (nos frères et sœurs dans la foi, nos collègues de travail, notre famille, essentiellement tous ceux que nous rencontrons) – doit être primordial dans la vie quotidienne et les interactions de Ses disciples – sans aucune exception !

Le vrai christianisme ne se trouve pas dans des platitudes, dans une lutte pour nos « droits » ou par des déclarations odieusement provocantes qui pointent vers nous et pas nécessairement vers Jésus-Christ.

Jésus amplifia encore cela : « C’est ici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. » (Jean 15:12) Lorsque Jésus prononça ce commandement, Il ne le fit pas du haut du mont Sinaï, mais Il n'en est pas moins obligatoire – Jésus s’adresse directement à vous et à moi !

Nous devons comprendre que cela signifie un engagement total. Toutes nos ressources doivent être consacrées à démontrer l’amour de Dieu envers autrui, et particulièrement envers nos frères dans la foi !

Concentrer tous nos efforts pour y parvenir remplit deux objectifs essentiels : Premièrement, une prise de décision délibérée de changer pour devenir davantage semblables à Dieu notre Père, dont la définition même est celle de l’amour (1 Jean 4:7 ; 1 Jean 4:16). Deuxièmement, aimer nos frères et sœurs dans l’Église de Dieu démontre et représente une partie vitale de la prédication de l’Évangile !

Est-ce facile ? Souvent, ce n’est pas le cas. Mais cela n’enlève rien à notre engagement et à notre responsabilité personnelle. Nous sommes censés être des disciples de l’action ! Comme le déclara l’apôtre Jean : « Si quelqu’un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ? Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité. » (1 Jean 3:17-18)

Voici le standard de qualité qui nous est fixé : « […] que vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu. Or, à celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons. » (Éphésiens 3:18-20)

Voici notre défi, en particulier pour les temps dans lesquels nous vivons aujourd’hui. En effet, Il incombe à chacun d’entre nous de mettre en priorité, et au centre même de notre vie, le don spirituel de l’amour qui consiste non seulement à recevoir l’amour de Dieu, mais aussi à le transmettre à ceux qui nous entourent.

L’apôtre Paul donna aux Corinthiens et bien sûr à nous aujourd’hui, un bel exemple et une description qui nous permet de juger nos progrès dans ce domaine d’apprendre à aimer Dieu et nos frères. Nous connaissons fort bien ce passage.

Mais je vous invite à prendre personnellement ce passage à cœur. Faisons un test basé sur 1 Corinthiens 13. Substituez votre nom là où vous lisez le mot « amour ». Puis demandez-vous : les gens peuvent-ils vraiment et objectivement dire cela de moi ?

« [votre nom] est patient, « [votre nom] est plein de bonté ; « [votre nom] n’est point envieux ; « [votre nom] ne se vante point, [votre nom] ne s’enfle point d’orgueil, « [votre nom] ne fait rien de malhonnête, « [votre nom] ne cherche point son intérêt, « [votre nom] ne s’irrite point, « [votre nom] ne soupçonne point le mal. » (1 Corinthiens 13:4-5)

Comment vous en êtes-vous sorti ? Avez-vous trouvé des possibilités d’amélioration ? C’est le cas pour tout le monde. C’est un test difficile, c’est certain. Mais ceci est la norme à laquelle nous devons tous aspirer !

Paul nous donne un autre exemple pratique. Dans la congrégation corinthienne, les frères vivant dans un environnement de culte païen avaient un regard différent sur ce qu’ils pouvaient ou ne pouvaient pas manger en toute conscience. Ce qui aurait dû être une simple décision personnelle s’est transformé en un sujet de discorde. Paul lança un appel aux frères pour qu’ils soient des « personnes raisonnables » (Version NFC), notant que si la consommation de certains aliments peut être licite, elle n’aidait pas la conscience de certains frères, affirmant le point que « tout est permis, mais tout n’édifie pas. » (1 Corinthiens 10:15 ; 1 Corinthiens 10:23)

Pour de telles situations personnelles, Paul nous apporte un principe général. Il dit essentiellement aux Corinthiens d’être raisonnables, de faire preuve d’amour et de respect les uns envers les autres, en respectant les différences potentielles de comportement ou de circonstances. Ce qu’il dit s’applique certainement à nous aujourd’hui, « Que personne ne cherche son propre intérêt, mais que chacun cherche celui d’autrui. » (1 Corinthiens 10:24)

Nous pouvons avoir des opinions différentes sur la santé, sur l’alimentation, sur les affaires courantes qui peuvent affecter notre conscience individuelle. Quelles qu’elles soient, elles sont toutes soumises à l’accomplissement de notre objectif en tant que disciples de Jésus-Christ : « C’est ici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. »

En ces temps difficiles, aucun d’entre nous n’a besoin de querelles, de critiques ou de manque de respect. Nous devons garder notre cœur plus que tout autre chose, en donnant aux autres le bénéfice du doute, car nous sommes spécialement avertis d’un temps futur où « l’amour du plus grand nombre se refroidira. » (Matthieu 24:12)

Nous devons renouveler notre confiance en Dieu, en lui demandant de nous guider sur le chemin. Comme David l’écrivit : « Espère en l’Éternel ! Fortifie-toi et que ton cœur s’affermisse ! Espère en l’Éternel ! » (Psaumes 27:14)

Cette puissance est à notre disposition dans l’Église de Dieu. Un amour spirituel en abondance est à notre disposition. Paul nous donne aujourd’hui la volonté de Dieu pour nous : « Or, à celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons, à lui soit la gloire dans l’Église et en Jésus-Christ, dans toutes les générations, aux siècles des siècles ! Amen ! » (Éphésiens 3:20-21)

Pour atteindre cet objectif, la récompense est grande, à la fois maintenant et pour l’avenir. Accomplissons notre devoir en tant que disciples de Jésus-Christ !