Les caractéristiques du monde moderne furent prédites par les Écritures il y a bien des siècles

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Les caractéristiques du monde moderne furent prédites par les Écritures il y a bien des siècles

La prophétie biblique a prédit un certain nombre de circonstances qui n’ont pu s’accomplir ou qui ne sont devenues possibles qu’à notre époque moderne. Parmi elles figurent :

Les transports de masse et l’explosion des connaissances

Dans la New King James version de la Bible en anglais, Daniel 12:4 est traduit du texte original par : « au temps de la fin […] plusieurs se rendront ici et là et la connaissance augmentera. » (C’est nous qui traduisons.) Ceci ne se réfère évidemment pas au rythme des déplacements et de l’acquisition des connaissances de l’époque de Daniel. Il s’agit ici d’une démarcation très nette par rapport aux coutumes en vigueur à cette époque-là. Une telle chose ne s’est pas produite avant que la science et l’industrialisation ne donnent naissance aux transports de masse rapides et à l’explosion des connaissances de notre présente ère de l’information.

Les communications de masse instantanées

Apocalypse 11:8-9 dit à propos des deux témoins de Dieu des temps de la fin : « Et leurs cadavres seront sur la place de la grande ville (Jérusalem) […] Des hommes d’entre les peuples, les tribus, les langues, et les nations, verront leurs cadavres pendant trois jours et demi. » Pour que tous les peuples de la terre puissent être témoins d’un tel évènement, cela requiert des technologies modernes comme la télévision par satellite, l’Internet ou quelque autre medium de communication électronique, tous inimaginables au premier siècle de notre ère, lorsque cette prophétie fut écrite.

L’explosion démographique

Apocalypse 9:16 mentionne une armée massive de 200 millions de soldats. C’est là un chiffre ahurissant, même pour notre époque — mais dans le domaine du possible, compte tenu de la population mondiale. Cela dit, quand cette prophétie fut écrite, au premier siècle de notre ère, l’ensemble de la population mondiale avoisinait « les 300 millions. Pendant très longtemps la population mondiale ne connut aucune croissance significative […] Il faudra attendre 1600 ans pour que la population mondiale double et atteigne 600 millions » (United Nations, The World at Six Billion, 1998). Ainsi, l’idée d’une armée de 200 millions d’hommes était inconcevable — excepté pour la prophétie biblique, qui l’anticipait.

La destruction de masse et la possibilité d’extinction de la race humaine

L’armée mentionnée précédemment se fait influencer par des puissances démoniaques afin qu’elle « tue un tiers de l’humanité » (Apocalypse 9:15). Jésus-Christ dit que dans les derniers jours « la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés. » (Matthieu 24:21-22) La capacité de tuer autant de personnes — même l’humanité entière — n’existait pas avant la prolifération des armes nucléaires vers la fin du XXe siècle.

Un État juif en Terre Sainte contrôlant Jérusalem

À la fin du premier siècle de notre ère et au tout début du second, les Romains expulsèrent les Juifs de leur patrie. Cependant, le livre de Daniel avait prédit une souillure du sanctuaire juif aux temps de la fin et l’interruption de sacrifices à Jérusalem — ce qui implique la restitution préalable d’un sanctuaire et la reprise de sacrifices (Daniel 12:10-11 ; comparer à Daniel 8:13 ; Daniel 9:27 ; Daniel 11:31).

Il y eut un accomplissement préliminaire de ces évènements au IIe siècle avant J.-C., mais Jésus fit clairement comprendre que la prophétie de Daniel à propos de la souillure du Lieu saint pointait essentiellement en direction d’un événement encore à venir, qui précéderait la Grande Tribulation du temps de la fin (Matthieu 24:15-22) — ajoutant, « alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes. » (Matthieu 24:16)

Pendant près de 2000 ans, un État juif contrôlant Jérusalem semblait être une impossibilité, les Juifs étant dispersés et la Terre Sainte entre les mains des Musulmans. Mais il est remarquable que les Juifs n’aient jamais été assimilés par les peuples au milieu desquels ils furent dispersés. Et, finalement, en dépit d’obstacles apparemment insurmontables, il leur fut possible de retourner dans leur patrie, d’y établir et de maintenir un État juif — un étonnant accomplissement de ce qui était prophétisé.

L’accession de la Grande-Bretagne et des États-Unis au statut de puissance mondiale

Aux patriarches Abraham, Isaac et Jacob, Dieu promit de grandes bénédictions nationales. Genèse 35:11 dit que les bénédictions nationales du droit d’aînesse se verraient manifestées dans le cadre « d’une nation et d’une multitude de nations ».

Genèse 48 et 49 montrent que ce droit d’aînesse fut transmis à Joseph, fils de Jacob, ainsi qu’à ses fils Éphraïm et Manassé — Éphraïm étant destiné à devenir la multitude de nations, alors que Manassé serait la grande nation unique. En outre, ces bénédictions s’accompliraient « dans les derniers jours » — à la fin de cet âge réservé à l’homme.

L’ampleur des bénédictions décrites dans ces passages, et d’autres passages, ne bénéficia jamais à Israël du temps de son séjour en Terre Sainte. Au lieu de cela, les tribus faisant partie du nord d’Israël — incluant Éphraïm et Manassé — subirent finalement la déportation à la suite des invasions assyriennes. Des indices provenant de l’Histoire et de diverses prophéties révèlent que les soi-disant tribus perdues migrèrent vers le nord-ouest de l’Europe. L’Empire britannique et le Commonwealth constituent évidemment l’Éphraïm des temps modernes, tandis que Manassé est représenté de nos jours par les États-Unis d’Amérique — les richesses et l’importance géopolitique de ces nations correspondant bien aux promesses bibliques selon lesquelles elles s’élèveraient au point de devenir les nations dominantes de ce monde. De même que la Grande-Bretagne avait dominé le monde au XIXe siècle, ainsi en fut-il de l’Amérique au XXe.