Qu’est-ce que Mardi gras ? Les chrétiens devraient-ils célébrer Mardi gras ?

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Qu’est-ce que Mardi gras ? Les chrétiens devraient-ils célébrer Mardi gras ?

L’idée sous-jacente du Mardi gras ou des célébrations de carnaval est de faire des abus avant de renoncer à quelque chose lors du Carême, qui commence le lendemain du Mercredi des cendres. (Le Carême est la période de 40 jours ouvrables du Mercredi des cendres à Pâques observée par les Églises catholiques romaines, orientales et certaines Églises protestantes comme une période de pénitence et de jeûne).

Notez l’extrait suivant, tiré d’une encyclopédie :

« Certains érudits ont noté des similitudes entre les célébrations modernes de Mardi gras et Lupercalia, une fête de la fertilité qui se tenait chaque année en février dans la Rome antique. Cependant, les traditions modernes du carnaval se sont développées en Europe au cours du Moyen Âge (du Ve au XVe siècle) dans le cadre du calendrier rituel de l’Église catholique romaine.

« Aujourd’hui, les carnavals qui précèdent le Carême sont célébrés principalement dans les communautés catholiques romaines d’Europe et des Amériques. Les villes célèbres pour leurs célébrations incluent Nice, en France ; Cologne, en Allemagne ; et Rio de Janeiro, au Brésil. La Nouvelle-Orléans, en Louisiane organise le carnaval le plus célèbre du Mardi gras aux États-Unis. Les habitants de la Nouvelle-Orléans célèbrent Mardi gras depuis le XVIIIe siècle » (« Mardi gras, » Encarta).

Mardi gras « est une célébration vivante et colorée, [sans parler de la débauche et de l’avilissement] qui se déroule la veille du début du Carême », précise l’Encyclopédie mondiale du livre. Elle « remonte à une ancienne coutume romaine qui consiste à faire la fête avant une période de jeûne. » Dans des endroits comme à la Nouvelle-Orléans, des réjouissances telles que des bals et des carnavals se poursuivent sur une période de plusieurs semaines avant le Mardi gras.

Il fut suggéré par certains érudits que la pratique païenne de « pleurer pour Thammuz » qu’Ézéchiel décrit (Ézéchiel 8:14) était la véritable origine du Carême. Thammuz était un dieu païen associé à la mort et à la renaissance de la nature et le mari de la déesse Ishtar (voir le commentaire biblique sur Ézéchiel 8 pour de plus amples détails).

L’idée de faire la fête avant de se repentir semble signifier la volonté de jouir du maximum de réjouissances et de péchés que possibles avant de décider de faire quoi que ce soit à ce sujet. Mais cette attitude ne démontre pas que la voie de Dieu est vraiment juste et que le péché est vraiment mauvais, nuisible et à éviter étant donné qu’il fait la guerre à notre âme (1 Pierre 2:11) et est contraire aux instructions de Dieu (Romains 13:13-14). Cela ne montre pas un engagement à 100 % voulu par Dieu (Romains 12:1-2).

Dieu dit que nous devrions toujours mener des vies saintes et obéir à Ses lois parce qu’elles sont bonnes pour nous (Deutéronome 10:12-13). Satan est celui qui veut que nous pensions que faire de mauvaises choses est amusant, et sa séduction rencontre beaucoup de succès (Apocalypse 12:9 ; 1 Jean 2:16).

Ni Mardi gras ni le Carême ne sont commandés dans la Bible, mais ils proviennent de coutumes préchrétiennes et païennes. Que pense Dieu de ces coutumes païennes ?

« Lorsque l’Éternel, ton Dieu, aura exterminé les nations que tu vas chasser devant toi, [...] garde-toi de te laisser prendre au piège en les imitant, après qu’elles auront été détruites devant toi. Garde-toi de t’informer de leurs dieux et de dire : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? Moi aussi, je veux faire de même. Tu n’agiras pas ainsi à l’égard de l’Éternel, ton Dieu ; car elles servaient leurs dieux en faisant toutes les abominations qui sont odieuses à l’Éternel, [...] Vous observerez et vous mettrez en pratique toutes les choses que je vous ordonne ; vous n’y ajouterez rien, et vous n’en retrancherez rien. » (Deutéronome 12:29-32)

Le Nouveau Testament poursuit sur ce thème. L’apôtre Paul aborda la question de savoir si les coutumes et les pratiques religieuses extérieures avaient une place parmi les chrétiens :

« Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? Ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? Ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur ; ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai. Je serai pour vous un Père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout-puissant » (2 Corinthiens 6:14-18 ; 2 Corinthiens 7:1).

Au lieu de transformer certaines coutumes païennes en coutumes chrétiennes ou de permettre aux nouveaux convertis de conserver certaines de leurs anciennes pratiques, Paul leur ordonna de laisser derrière eux toutes ces formes de culte.

Les célébrations de Mardi gras n’ont rien à voir avec les Jours saints commandés par Dieu. Au contraire, ils font partie du système dont le peuple de Dieu doit se séparer.

Pour plus d’informations, lisez notre brochure « Les fêtes divines ».